^Back To Top
foto1 foto2 foto3 foto4 foto5

Déjà plus de 1.200.000 visiteurs ont parcouru ce site destiné à vous aider dans la conception et la réalisation d'un voyage en Egypte. Depuis quelques temps, de graves problèmes de santé m'ont empêché d'améliorer son contenu et sa forme, je vous prie de m'en excuser et de tout faire afin d'être le plus possible proche de l'actualité.


Louxoregypte.be
Pour tout contact:
louxoregypte@gmail.com

Louxoregypte.be

Louxoregypte.be

Visitez l'Egypte sans soucis

L'Egypte actuelle

Désengagement du groupe Accor à Louxor et Assouan

Le groupe hôtelier ACCOR, qui avait en charge les hôtels très haut de gamme

Winter Palace

Pavillon Winter

Cataract ( les deux ailes, ex New et Old)

Sofitel Karnak

quitterait la gestion de ces établissements à partir du 25 novembre 2013 ou du 1 janvier ( Karnak)

Cela peut sembler étonnant, surtout si on sait que sur le site accorhotels.com on peut toujours réserver ces établissements sur une longue durée. Je tiens ces informations de la part d'un membre haut placé de la direction actuelle.

C'est une époque qui change et il est probable que ces hôtels soient repris par le gouvernement égyptien comme c'était le cas avant l'arrivée d'Accor bien qu'il se dit que le Sofitel Karnak serait repris par Movenpick.

Quelo avenir pour les Frères musulmans ?

Où vont les Frères musulmans ?

La stratégie de protestation, de sit-in et de manifestation en permanence, suivie par la confrérie depuis la destitution de Mohamad Morsi le 3 juillet, a provoqué une flambée de violences, faisant plus de 1500 morts et des milliers de blessés.
Certes, les partisans de l’ex-président ne sont pas les seuls à blâmer, la violence, ou l’usage disproportionné de la force, provient aussi du côté opposé.
Toujours est-il que la stratégie de la confrérie consiste à chercher « la bagarre » pour faire bouger les choses en vue de mieux négocier son avenir politique et le sort de sa direction, dont plusieurs membres risquent des peines de prison pour des accusations diverses.

La direction estime que des manifestations strictement pacifiques, déjà difficiles à maintenir, ne changeraient rien à la nouvelle donne (la destitution de Morsi et des poursuites judiciaires contre les dirigeants de la confrérie) et que provoquer de la violence — qui paraîtrait involontaire — serait en faveur des Frères, puisqu’ils en seraient probablement les principales victimes, face à la répression policière ou militaire. Elle pourrait alors crier au martyre (comme c’était le cas lors des affrontements meurtriers de l’avenue Al-Nasr ainsi que devant le siège de la garde républicaine) et s’attirait la sympathie et le soutien nationaux et internationaux, face à la brutalité gouvernementale.

Le lien entre la politique de la confrérie et la recrudescence de la violence est encore plus clair et acquiert une dimension autrement dangereuse dans la péninsule du Sinaï. Les déclarations de responsables de la confrérie ne laissent aucun doute sur la relation entre la destitution de Morsi et la multiplication des attaques, parfois à l’arme lourde, perpétrées par des djihadistes en connexion avec le Hamas palestinien, dans cette province frontalière d’Israël et de la bande de Gaza.

La réaction de l’armée ne s’est pas fait attendre. Le ministre de la Défense, Abdel-Fattah Al-Sissi, a appelé le 24 juillet les Egyptiens à manifester massivement, le 26, pour lui donner mandat de sévir contre les responsables de la « violence » et du « terrorisme ». Le lendemain, l’armée a lancé aux Frères musulmans un ultimatum de 48 heures pour rejoindre le « dialogue national » inauguré récemment par le président par intérim. Le message est clair : la confrérie doit faire le choix entre l’action politique et l’escalade militaire. Face à son refus de revenir sur sa politique, c’est donc une dangereuse escalade qui prévaudra, avec ses conséquences négatives prévisibles sur le dialogue national et le processus de transition démocratique, qui se veulent inclus 

L'escalade avec l’armée a été fatale à la direction des Frères musulmans, qui risque des peines de prison pour diverses raisons, dont l’incitation à la violence et l’intelligence avec des forces étrangères (le Hamas).

De telles condamnations ne feront qu’encourager et accélérer des remises en cause de la doctrine et de la politique de la confrérie, dont la direction est contestée par une partie de sa base. Le mouvement des « Frères contre la violence », créé après le renversement de Morsi, s’oppose, comme son nom l’indique, à la politique de la violence suivie par la direction actuelle. Il fait signer des pétitions pour retirer la confiance au guide suprême, Mohamad Badie. Déjà, la confrérie — dont la direction est majoritairement composée de durs et de dogmatiques, appelés les Qotbistes, en référence au célèbre idéologue radical des années 1950 et 60, Sayed Qotb — a fait l’objet en juillet 2011, après la chute de Moubarak, d’une scission d’un groupe de jeunes Frères en désaccord avec la doctrine fermée de la confrérie et les méthodes non démocratiques de sa direction.

Ils ont formé le parti du Courant égyptien, qui se réclame d’une vision plus moderne et moins conservatrice de l’islam. S’abstenant d’évoquer la charia dans son programme et soutenant l’établissement d’un Etat civil, ce parti est symptomatique du conflit de générations au sein de la confrérie entre une direction vieillissante, attachée à une vision traditionnelle de l’islam politique, réfractaire à l’évolution, et des cadres intermédiaires et des jeunes plus ouverts au monde, qui aspirent à prendre la relève.

Ces remises en cause semblent, de toute manière, inévitables au vu de l’échec patent des Frères musulmans dans leur première expérience au pouvoir. La première remise en question devrait toucher à la mentalité d’assiégé, née de décennies de répression, à la culture du secret et à la soif du pouvoir qui ont empêché la confrérie de se transformer en un parti ouvert à la société, capable d’engager des dialogues et des négociations aboutissant à des compromis et de partenariats avec d’autres forces politiques.
Au contraire, elle tendait au fil de sa courte période d’exercice du pouvoir à marginaliser et à éliminer ses partenaires réels ou potentiels. Elle a fini par faire des ennemis partout, y compris parmi les islamistes. L’amalgame entre le religieux (représenté par le bureau de guidance de la confrérie) et le politique (le Parti Liberté et justice) s’est fait au profit du premier, privant le second de toute marge de liberté et nuisant à sa capacité de prendre les décisions qui s’imposent. Cette réalité s’est également, et surtout, appliquée aux rapports entre la confrérie et le président Morsi.

En deuxième lieu, l’expérience des Frères au pouvoir a montré qu’ils manquaient de vision et de programme pour faire face aux graves problèmes politiques, économiques et sociaux de l’Egypte. Le slogan constamment scandé par la confrérie, « l’islam est la solution », s’est avéré creux. Il servait bien ses ambitions et sa stratégie lorsqu’elle était dans l’opposition. Mais une fois au pouvoir, il était incapable d’offrir des solutions aux problèmes du pays. Autrement dit, l’islam est une religion qui peut montrer le chemin dans certains domaines bien déterminés. Mais il n’est pas une idéologie politique à même de gérer l’ensemble de la société et de l’Etat et de proposer des solutions pratiques et contemporaines à leurs problèmes en perpétuel changement.

Enfin, les tentatives des Frères musulmans d’imposer leur propre vision de l’islam et des valeurs islamiques ont échoué.
Car elles étaient des tentatives d’imposer une nouvelle vision hégémonique sur la société, un régime totalitaire aux couleurs religieux. C’était méconnaître que l’une des raisons principales du soulèvement populaire contre le régime autoritaire de Moubarak était d’instaurer un système politique ouvert et démocratique, où les citoyens pourraient exercer librement leurs droits fondamentaux. Or, les Frères musulmans ont montré par leur action à la tête de l’Etat qu’ils cherchaient à établir, ou plutôt à maintenir, un régime autoritaire et rigide, au nom de la religion cette fois-ci.

Hicham Mourad

http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/4/132/3310/Quel-avenir-pour-les-Frères-musulmans-.aspx

Le rôle de l'armée dans la situation actuelle

Le rôle de l'armée dans la situation actuelle

Le retour de l’armée sur le devant de la scène pose de nombreuses questions sur la suite de la période de transition et l’ave­nir politique de l’Egypte. Est-elle sur la bonne voie de la démocra­tisation ? Ou risque-t-elle ce que certains appellent une « restau­ration » du régime autoritaire sous une forme nouvelle ? La réponse est probablement quelque part entre les deux. En tout cas, la route de la démocra­tie sera longue.

La crise dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays est en grande partie la conséquence de l’échec de sa première expérience démo­cratique post-révolution. L’échec des Frères musulmans, pour une multitude de raisons, dans cette première épreuve a ramené à nouveau l’armée dans l’arène politique. Mais échaudée par les 16 mois de la première période de transition, où elle tenait direc­tement les rênes du pouvoir après la chute de Moubarak, l’armée a cette fois tenu à éviter les erreurs du passé. La première période de transition (11 février 2011-30 juin 2012) a été catastrophique pour l’image de marque de l’ar­mée, en raison de plusieurs erreurs dans la gestion des affaires du pays, une mission pour laquelle les militaires ne sont pas formés. Les violations des droits de l’homme, la bruta­lité et la violence dont les mili­taires ont fait preuve face aux protestations en tous genres ont particulièrement ruiné sa réputa­tion auprès d’une bonne partie de la population, notamment les révolutionnaires, du jamais-vu dans l’histoire moderne de l’Egypte, où l’armée a toujours été vénérée.

Après la révocation de Hussein Tantawi, chef du Conseil suprême des forces armées, et de Sami Anan, chef d’état-major, en août dernier, le nouveau com­mandement de l’armée s’est tenu à l’écart de la politique pour redorer son blason. Il a surtout profité savamment des erreurs à répétition du pouvoir tenu par les Frères musulmans pour retrouver sa popularité auprès de l’en­semble de la population. A l’oc­casion des manifestations du 2e anniversaire de la révolution, en janvier dernier, le président Mohamad Morsi a décrété un couvre-feu très impopulaire sur les trois villes du Canal de Suez et a chargé l’armée de l’appli­quer. Mais cette dernière s’est abstenue d’user de la moindre violence pour le mettre en oeuvre, au grand dam de Morsi. Au contraire, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux mon­traient des soldats en train de jouer au foot avec des jeunes bravant le couvre-feu.

Les militaires ont également engagé un dialogue avec les forces libérales et révolution­naires et se sont employés à bâtir une relation de confiance avec elles. Et au fur et à mesure que l’opposition et la contestation montaient contre le président et la confrérie, l’armée, après une pre­mière période de neutralité, a fait savoir à l’opposition qu’elle la soutenait, au moins moralement. Le message était que l’armée ne pouvait pas agir de son propre chef contre le pouvoir, sans qu’il y ait d’abord un vaste mouvement populaire la soutenant. En d’autres termes, le message était le suivant : « Mobilisez-vous et nous vous suivrons ». Sans profi­ter d’une aide directe de l’armée, le mouvement Tamarrod (rébel­lion), à l’origine de la forte mobi­lisation populaire du 30 juin venant à bout du régime de la confrérie, a ainsi bénéficié du soutien moral et politique des militaires qui avaient, eux aussi, leurs griefs vis-à-vis du président Morsi. Outre sa politique inté­rieure qui a élargi le fossé entre pouvoir et opposition, l’armée s’inquiétait fortement de sa poli­tique étrangère à dimension reli­gieuse et sectaire en faveur du Hamas (une branche des Frères musulmans) en Palestine et contre le régime alaouite (branche du chiisme) de Bachar Al-Assad en Syrie. Elle la considérait de nature à mettre en danger la sécurité nationale de l’Egypte.

Après avoir constaté que l’écrasante majorité des Egyptiens qui sont descendus par millions dans les rues le 30 juin (plus nombreux que ceux qui avaient manifesté contre Moubarak en février 2011) veu­lent en finir avec le régime des Frères musulmans, l’armée a manifesté publiquement cette fois son soutien au départ du président. Le ministre de la Défense, Abdel-Fattah Al-Sissi, lui a alors adressé le lendemain le fameux ultimatum de 48 heures. Dans un geste symbo­lique, mais hautement significa­tif et extrêmement positif pour l’image de l’armée, des hélicop­tères militaires survolaient, avant la destitution officielle de Morsi, la place Tahrir, jetant des dra­peaux nationaux à la foule en liesse. Le 5 juillet, deux jours après le renversement du prési­dent, des avions militaires dessi­naient un coeur, toujours dans le ciel de la place Tahrir, en signe de fusion avec les Egyptiens qui célébraient la chute des Frères.

Malgré cette haute visibilité, l’armée a tenu à éviter les erreurs de la première période de transi­tion. Elle a mis en avant les forces civiles lors de la présente deu­xième période et les a fait partici­per à l’élaboration de la feuille de route régissant le processus de transition. Pour rassurer, celui-ci est de courte durée : il prévoit des élections législatives et présiden­tielles, respectivement en six et neuf mois. Un président civil par intérim a été rapidement installé et un gouvernement civil formé. Toutefois, le chef de l’armée reste l’homme fort du régime intéri­maire. Il le restera au moins jusqu’à l’élection d’un Parlement et d’un président.

L’appel lancé le 24 juillet par Al-Sissi à la population pour manifester massivement le 26, en vue de donner mandat à l’armée pour sévir contre la « violence » et le « terrorisme » provoqués par les Frères musulmans et les parti­sans de l’ancien président Morsi, en a toutefois inquiété plus d’un. Notamment parmi eux ceux qui craignent les ambitions politiques de l’armée ainsi que les défen­seurs de la démocratie et du res­pect des droits de l’homme, car, sans écarter complètement l’exis­tence de possibles crimes sujets à des poursuites judiciaires, il pour­rait signaler un recours à la solu­tion sécuritaire pour régler un problème éminemment politique.

Pour le moment, l’armée s’en tient à son rôle de « sauveur » de la nation et de sa sécurité à un moment de très forte division politique, une mission qu’elle s’est toujours assignée de par la Constitution elle-même. La per­sistance — éventuellement au-delà des prochaines échéances électorales — de cette polarisa­tion porteuse de danger pour la stabilité et la sécurité du pays, ainsi que des actes de violence et de sabotage nourris par les partisans du président déchu, sans parler du terrorisme au Sinaï, feront maintenir à l’armée sa position déterminante sur la scène politique. Il n’est pas à écarter dans ce contexte, qui fera croître le sentiment d’insécurité chez les Egyptiens et leur besoin d’un homme « à poigne », qu’un militaire — éventuellement le ministre de la Défense, comme le lui demandent déjà certains appels publics — se porte candidat à la prochaine présidentielle... et gagne.

 

--------------------------------------------------------------------------------

Louxor nous attend

Enfin, le calme est revenu sur l'Egypte.

Mais ce calme n'a jamais été perturbé dans de nombreux endroits qui, pourtant, ont été bannis des destinations de voyage par les T.O. et compagnies aériennes européennes, comme les côtes de la mer rouge et du golfe d'Aqaba.

En ce qui concerne plus particulièrement Louxor, un nouveau gouverneur, Mr Tarek Saad Eddine a été nommé, il est issu du monde du tourisme, ce qui est un signal fort pour l'avenir de la région. Il a aussitôt convié des experts de différents pays à venir dur place pour constater que la situation est on ne peut plus calme, qu'il n'y a aucun problème de sécurité et qu'il n'y a absolument aucune raison de continuer à boycotter la destination. Les avis de ces experts, belges, britanniques, allemands, néerlandais ... et français sont unanimes et sont totalement positifs.

Mr Saad Eddine a organisé, ce lundi 23 septembre, une fête sur le parvis de l'enceinte d'Amon du complexe de Karnak, fête intitulée ' Message de Louxor"

Et ce message est clair, il dit " Venez, amis étrangers, revenez, vous êtes les bienvenus à Louxor et vous y serez en parfaite sécurité".

Les vols depuis la plupart des pays européens ont repris ou vont reprendre incessamment, certains, comme les Belges, pas avant Pâques.

N'hésitez pas, allez-y, l'Egypte et les Egyptiens vous attendent avec impatience.

Faut-il avoir peur d'aller en Egypte?

Déjà avant la Révolution, certains manifestaient des craintes à propos de l'Egypte alors que ce pays a connu moins d'attentats que d'autres comme l'Espagne, la Turquie, le Maroc, la Grande Bretagne... où les touristes partent pourtant sereins !

La méconnaissance totale de la géographie du pays est aussi une cause de ces frayeurs irréfléchies car, comme vient de me le demander un Dijonnais, " Faut-il craindre pour sa sécurité à Hurghada et sur le Nil, suite aux événements du Caire? "

Là, je répondrai OUI, il faut avoir des craintes ! Autant qu'on en a à se rendre à Nice quand il y a des manifestations à Dijon, tout comme il faut craindre d'aller à Biarritz quand il y a des mouvements de rue à Paris !

Les croisières sur le Nil ont lieu à plus de 700 Km du Caire, Assouan est à près de 1.000 Km de la capitale.

Et même au Caire, les manifestations ont lieu à certains endroits précis de cette ville de la taille d'un département français. Pour vous en donner une idée, entre la Cité du 6 Octobre et Ramadan City, les deux banlieues les plus éloignées, il y a près de 200 Km !

Si vous allez au Caire, tout comme vous le feriez dans votre ville, tenez-vous à l'écart des manifestations et vous n'aurez aucun problème.

Quant aux cités balnéaires, aux croisières sur le Nil, aux séjours à Louxor, Assouan ou dans les oasis, aucune crainte non plus.

Jamais un seul touriste étranger n'a été inquiété ou sa santé mise en péril.

L'Egypte est un pays civilisé, pas un pays de sauvages !

Les manifestations en Europe se passent-elles toujours dans le calme ?

N'oubliez pas que les Egyptiens luttent pour éviter que leur pays retombe sous une dictature, et qui plus est, une dictature à caractère religieux. Ils veulent vivre libres, égaux, ils veulent que leurs enfants puissent grandir autrement que dans la pauvreté et l'ignorance, que dans le désespoir .

Car la grosse majorité des Egyptiens sont pauvres, très pauvres, plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Si, pour le moment, ils vous parleront de leurs difficultés, c'est pour que vous sachiez quelles sont leurs conditions de vie, ce n'est pas pour que vous leur fassiez la charité.

Quoi de plus insultant pour les Egyptiens de s'entendre refuser les traditionnels bakchichs sous prétexte de " nous sommes venus pour vous nourrir, c'est déjà bien de notre part".

Oui, vous serez harcelés pour entrer dans les boutiques des souks, pour prendre un taxi, une felouque, une calèche. Quoi de plus normal, quand le travail manque,que chacun tente sa chance ? Mettez-vous un instant à leur place ! Croyez-vous qu'on puisse vivre sur ses économies durant près d'un an quand on perçoit un salaire d'une centaine d'euros par mois, parfois moins ?

Maintenant, la notion de " voyage solidaire" prend toute sa signification.

C'est à nous d'agir pour les aider. Pas pour les humilier ou profiter de leur situation précaire. Ni pour solliciter des tarifs plus bas sous le prétexte qu'ils ont besoin de travailler et que donc ils doivent accepter nos conditions ! Là, c'est du pur colonialisme, pour ne pas dire esclavage.

Partez sans craintes, vous ne risquez rien ... et si vous craignez, réfléchissez et pensez que, par exemple, un pays comme la Belgique vient de faire monter son niveau d'alerte " terrorisme" de 2 à 3 sur une échelle qui va de 1 à 4. Oui, là, il y a menace, tout comme en France où le plan Vigipirate est enciore d'actualité.

 

Copyrigcht © 2013 Louxoregypte.be