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Cours d'arabe dialectal

Grâce à une correspondante, voici de quoi vous débrouiller facilement en arabe dialectal.

Leçon 5: L'accueil

Mini leçon 5 – accueillir.

Vocabulaire
ahlān wa sahlān ! = bienvenue ! (avec le h doux)

ahlan bīk / ahlan bīki / ahlan bīkum = bienvenue à toi, à vous (plusieurs personnes)

etfaḍḍal / etfaḍḍali / etfaḍḍalu = je t’en prie, je vous en prie (plusieurs personnes). Expression d’invitation qui s’utilise à toutes les sauces, pour dire aussi « entrez donc » ou « servez-vous » ou « asseyez-vous donc »…

ta3āla ! = viens ! (à un garçon)

ta3āli ! = viens ! (à une fille)

ta3ālu ! = venez ! (à plusieurs personnes)

etfaḍḍal, ta3āla !

ezzay ? = comment ? (ce mot est typiquement égyptien)

ezzayyak ? ezzayyek ? ezzayykum ? = comment vas-tu ? comment allez-vous ? (très égyptien !)

keif ḥālak ? = idem (litt. « comment ta situation ? »)

kwayyes, el-ḥamdu li-llah = bien, grâce à Dieu

kollo tamām ? = tout va bien ?

tamām, el-ḥamdu li-llah = bien, grâce à Dieu

Remarque : les doubles lettres sont importantes et se marquent par une prononciation plus marquée (exactement comme en italien). Par exemple, dans le mot « ḥammām » (la salle de bain), il faut bien prononcer le double-m, sinon cela donne « ḥamām », ce qui veut dire... le pigeon !

Pour les curieux : La langue arabe fonctionne sur la racine consonantique des mots. Tous les mots d’une même famille sont construits sur la même racine de base. Exemple : la racine formée des 3 consonnes ḥ-b-b sert à former tous les mots de la famille du mot « amour » et « aimer ». Le mot « amour » se dit « al-ḥubb ». À l’entendre, on ne se rend pas forcément compte qu’il y a 2 b. Pas contre, dans d’autres mots de la même famille, les deux b sont séparés par une voyelle intermédiaire et apparaissent donc distinctement, comme dans le mot « ḥabīb » (aimé, chéri). De même, de nombreux mots ayant une double consonne la voient se dédoubler au pluriel :

dukkān (boutique, échoppe) > dakakīn

sikkīn (couteau) > sakakīn (couteaux)

 

Leçon 6: Demander et remercier

Mini leçon 6 – demander, remercier.

Si vous voulez héler poliment quelqu’un, de façon neutre, en arabe (un passant, un commerçant, un garçon de café), dites :

Law samaḥt ! (pour un homme)

Law samaḥti ! (pour une femme)

Law samaḥtu ! (pour un groupe de personnes)

« Law samaḥt » signifie très exactement « s’il vous plaît », et vous pouvez aussi l’utiliser comme tel. Cependant, pour dire « sil vous plaît », on utilise plus souvent la formule suivante :

Men faḍlak (masc.) / men faḍlek (fém.) / men faḍlikum (plur.) = « de par votre bon vouloir » (on retrouve la racine « faḍl » de l’expression « etfaḍḍal »)

Momken ? = c’est possible ? c’est permis ?

Peut s’utiliser comme raccourci pour dire « je peux ? » par exemple si vous voulez goûter une olive sur un étal, ou essayer un chapeau dans un souk. Très utile quand on est étranger ! (Momken est un mot invariable et ne se conjugue pas).

Aywa, momken !… Etfaḍḍal ! = oui, oui (c’est) possible !… Allez y (je vous en prie) !

La, mesh momken ! = non, (ce n’est) pas possible !

La, mustaḥīl = non, (c’est) impossible (dans le sens « pas faisable », plutôt que « interdit »)

La, mamnu3 = non, (c’est) interdit, prohibé, défendu. (Prononcez bien le « 3 » final, comme s’il y avait un « e » à la fin du mot, articulé du fond de la gorge : « mamnoue »).

ṭayyeb = bon = OK (marquez le ṭ emphatique en prononçant le a qui suit grave : ṭâyyeb)

khosāra !… = dommage ! … (exprime le regret)

ma3lesh !… = tant pis / pas grave / désolé (façon aimable de dire qu’on n’y peut rien)

shokran = merci

3afwan / el-3afw = de rien (après avoir rendu un service, ou donné un renseignement)

 

Leçon 7: Félicitations et voeux

Mini leçon 7 – félicitations et vœux.

On s'accroche : c'est le dernier lot de "salamalecs". Après ça, à nous les rives du Nil, le joyeux brouhaha des souks et les délices de la cuisine égyptienne !

Kolle sana w-enta ṭayyeb = voeux de bonne fête (masc.) Litt. « porte-toi bien toute l’année »

Kolle sana w-enti ṭayyeba = idem pour une femme

Kolle sana w-entu ṭayyebīn = idem pour plusieurs personnes

w-enta ṭayyeb / w-enti ṭayyeba / w-entu ṭayyebīn = réponse : sois bien également

Remarque : Nous avons vu « ṭayyeb » à la leçon précédente. Cela signifie bon, bien, OK, mais aussi bon dans le sens « bonté de cœur ». Cette formule de vœux s’utilise pour toutes les fêtes religieuses ou profanes qui se répètent chaque année, comme la fête de fin du Ramadan (Eïd el-Adḥa), Noël, anniversaire, etc.

Mabrūk ! = félicitations ! (litt. « bénédiction »)

Allah yebārek fīk / fiki / fikum = réponse : que Dieu te bénisse

Ramaḍān karīm ! = bon Ramadan ! (litt. « Ramadan (est) généreux »)

Allahu akram = réponse : c’est Dieu le plus généreux

On note : le Carême… est en fait le « karim », c’est à dire, le mois de la générosité (par le renoncement au superflu, le sacrifice et le partage).

Salamtak / salamtek / salamtekum = voeux de rétablissement (litt. « ta santé »)

Allah yesallemak / yesallemek / yesallemkum = réponse : Dieu te préserve

Allah yekhallīk / yekhallīki / yekhallīkum = remerciement qui se dit à la suite d’un compliment qu’on vous a fait. (Litt. « Dieu te le laisse »). On ne dit pas « shokran » après un compliment.

 

Leçon 8: Les premiers chiffres

Mini leçon 8 – les chiffres et les nombres de 0 à 19.

Chose amusante, les « chiffres arabes » sont ceux que nous utilisons en Europe (ainsi que dans le Maghreb), alors que les Arabes orientaux (= du Mashreq) – et donc les Égyptiens – utilisent les chiffres... indiens ! Il faut dire que les chiffres arabes et indiens sont nettement plus pratiques que les chiffres romains !

Les Arabes sont aussi les inventeurs du zéro pour exprimer la valeur nulle. Ça n’a l’air de rien, mais ce fut une avancée considérable dans les sciences mathématiques. Personne n’avait pensé à mentionner la valeur nulle jusqu’alors. Le concept du zéro a tellement marqué les esprits qu’il s’est imposé dans le vocabulaire pour exprimer la notion de « chiffre » (ṣifr).

0 ٠ ṣifr                 10: ١٠ 3ashara

1: ١ wāḥed           11: ١١ ḥedāshar

2: ٢ etnēn            12: ١٢ etnāshar

3: ٣ talāta             13: ١٣ talatāshar              

4: ٤ arba3a           14: ١٤ arba3tāshar

5: ٥ khamsa         15: ١٥ khamastāshar

6: ٦ setta            16: ١٦ settāshar

7: ٧ sab3a           17: ١٧ saba3tāshar

8: ٨ tamanya       18: ١٨ tamantāshar

9::٩ tes3a           19: ١٩ tesa3tāshar

Remarque : nous verrons dans une prochaine leçon la suite des nombres et les règles grammaticales qui régissent leur utilisation, ainsi que celle de l’accord des objets comptés. Mais cool Abdoul : même si vous massacrez la grammaire, les Égyptiens ne vous en tiendront pas rigueur. L’essentiel est de communiquer !

Enjoy !...

 

Leçon 9: Invitation à un repas

Mini leçon 9 – invitation à un repas.

Voici quelques petites phrases utiles si vous êtes invités à partager un repas dans une famille égyptienne, où l’on tentera immanquablement de vous gaver avec la meilleure volonté du monde!

Pour les formules de politesses à votre arrivée, voir la leçon 4 (salutations) et 5 (accueillir).

Vocabulaire

el-feṭār = le petit-déjeuner

el-ghada = le repas de midi (prononcez bien le gh comme le r « à la française »)

el-3asha’ = le repas du soir

el-3aysh = le pain (accompagne tous les repas, et sert de cuillère pour saisir les mets)

el-rōz = le riz (base du repas égyptien, il est souvent cuit avec des vermicelles roussis)

el-laḥama = la viande

esh-shay = le thé

el-qahwa = le café (le « q » est prononcé comme une hamza)

Expressions utiles

kol ! / koli ! / kolu ! = mange ! (impératif masc./fém./plur.)

el-akl lazīz ! = la nourriture (litt. le « manger ») est délicieuse !

momken akhod tāni ? = puis-je en avoir encore ? (litt. « possible je prends encore »)

aḥebb es-salaṭa geddan = j’aime beaucoup la salade (cette salade-là, à cette occasion précise)

baḥebb es-samak = j’aime le poisson (en général)

shwayya = un peu, un petit peu

mesh ketīr, men faḍlek = pas trop, s’il vous plaît (à une femme)

keda kefaya = comme ça (c’est) suffisant

keda kwayyes = comme ça (c’est) bien

ana akalt ketīr ! = j’ai mangé beaucoup ! (= je n’en veux pas plus)

la’ shokran, khalāṣ. = non merci, c’est tout.

teslam īdak/īdek = que tes mains soient préservées (masc./fém.). Se dit pour remercier quelqu’un qui a cuisiné pour vous, ou fait quelque chose de ses mains pour vous.

Allah yesallemak/yesallemek = Dieu te préserve (réponse codifiée à la phrase préc.)

b-el-hana w-esh-shefa = l’équivalent le plus proche de notre « bon appétit »

... on pourrait étendre ce sujet sur des pages, mais ces quelques expressions vous permettront déjà d’exprimer l’essentiel. B-el-hana w- esh-shefa !

 

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