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Déjà plus de 1.200.000 visiteurs ont parcouru ce site destiné à vous aider dans la conception et la réalisation d'un voyage en Egypte. Depuis quelques temps, de graves problèmes de santé m'ont empêché d'améliorer son contenu et sa forme, je vous prie de m'en excuser et de tout faire afin d'être le plus possible proche de l'actualité.


Louxoregypte.be
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Visitez l'Egypte sans soucis

Nous avons fait un beau voyage

Voici quelques récits de voyageurs qui ont parcouru l'Egypte en ma compagnie. Cela peut vous donner des idées d'itinéraires.

Et& 2008 vu par les Normands

Nous sommes partis cet été avec Gérard et nous avons pu profiter d'un séjour de 9 jours sur la Naema. Merci Sara !!!

Cette croisière en Dahabeya a été un moment magique. Voguer sur un tel bateau offre à chaque instant du bonheur à l’état pur.

D’abord pour la vue : la Naema est superbe. Cette harmonie de couleurs, cet environnement de bois ou d’osier, de tentures aux teintes naturelles…

Et le Nil est magnifique. Nous sommes au ras de l’eau, près des berges. Nous profitons de la nature, des oiseaux, des végétaux… mais aussi de la vie des Egyptiens, des enfants qui jouent, des femmes qui vont chercher l’eau, des hommes qui pêchent. Tout çà dans les bruissements du vent dans les plantes, les clapotis de l’eau, les cris des animaux, les rires des enfants, les « Hello ! What’s your name ? », de l’air doux du Nil.

Nous avons dégusté les excellents repas du chef du Maxime, concoctés grâce aux produits frais achetés sur les marchés locaux. Plats dont nous avions déjà humés les agréables senteurs lors de leurs préparations. Car c’est aussi çà, la Dahabeya : nous sommes au cœur de tout.

L’équipage est aux petits soins. Toujours un sourire, un « çà va ? », quelques mots échangés en français, en anglais, en arabe (trop peu…), par gestes, par regards,…

La Naema est un mini palace de 4 cabines. Autant vous dire que l’on se sent chez soi très rapidement dans un environnement aussi agréable. Et l’excellent contact avec les membres de l’équipage y est pour beaucoup.

Nous avons quitté notre bateau une nuit pour nous rendre à Abu Simbel. Et bien, même si le site est merveilleux, nous avons pris plaisir à rentrer ! Retourner sur la Naema, retrouver des visages connus, avoir la sensation d’être accueillis par des amis qui attendaient notre retour… : du BONHEUR !

Je rêvais d’une croisière sur le Nil depuis mon enfance… Mon souhait est exaucé au centuple ! C’était LA croisière idéale !!!

N'hésitez pas : www.felouques-nil.com

Eté 2008: Compte-rendu détaillé de Dominique

Bruxelles : Départ en convoi (déjà ?), non : départ groupé de Liège pour Gérard, Ludovic et nous 4. Arrivée à l’aéroport (ça bouchonne ça bouchonne) Je suis impatiente de partir et ce n’est pas peu dire ! Des mois d’attente pour arriver à ce petit matin. Nous faisons connaissance avec Marie et nos coéquipiers Bruxelles. Enregistrement pour le Caire via Vienne. Enfin pas pour tout le monde, la famille de Vincent étant enregistrée jusqu’à Vienne. Tout cela s’arrangera plus tard, mais sur le coup ça réveille tout à fait ceux qui seraient encore un peu endormi.Nous décollons et atterrissons à Vienne au son « des valses » quoi de plus normal. Roland et sa fille Perrine se joignent à nous lors de cette escale : c’est notre deuxième rencontre. Nous sommes heureux de commencer le voyage. Petite pause d’une heure et nous reprenons l’avion direction le Caire où nous atterrissons au son des valses de Vienne (ah bon !). J’ai agréablement passé ce vol à barboter (là je m’étonne – pas du tout- !) avec une jeune étudiantViennois originaire d’Alexandrie. Welcome in Egypt : ce sera mon premier « bienvenue » et il y en aura beaucoup beaucoup d’autres.

 

Aéroport du Caire, passage par la banque pour le change pour le paiementdu visa. Je voudrais quelques pièces de monnaie que l’on m’a dit fort difficile à trouver ailleurs et c’est aussi un grand sourire que je reçois : ah ça commence vraiment bien !Accompagné par un délégué de l’agence et muni de nos seules cartes d’identité belges nous attendons pour obtenir nos visas, pas longtemps ; il nous fait passer le contrôle par la porte « express » celle où on n’attend pas !(mais si c’est possible !)

 

Nous rejoignons le car. C’est le milieu de l’après-midi. Nous avançons joyeusement : finalement pas trop d’embouteillages. Aline mitraille, avec son appareil photo, une camionnette pick-up : un homme allongé sur des fagots de bois y fait du mini trempoling au gré des bosses de la route tout en profitant d’une petite sieste.Première découverte visuelle des pyramides. Arrivée à l’Hôtel Méridien Pyramids: hôtel splendide face aux pyramides. Sympathique verre d’accueil : hum c’est bon le karkadé ça ressemble un peu au jus de pommes (c’est du jus de pommes ! ah bon eh bien ce sera pour plus tard alors).Première rencontre pour l’apéro dans le hall de l’hôtel avec nos coéquipiers venus d’Orléans et arrivés la veille. Alain que nous avions déjà rencontré à Liège en mai dernier, est là aussi. Excellent et diversifié buffet diner à l’hôtel, pas bon marché mais vraiment TB. Nous faisons valser les tables de gauche à droite avant de nous poser pour la grande tablée.Nuitée. Petit déjeuner que nous choisissons de prendre à l’extérieur pour nous habituer à la chaleur ambiante. Yallah (en avant !)

 

Nous sommes accompagnés au Caire par notre guide : Kalini Fadi Naguib 

 

Le Caire  : à 28 kms au sud du Caire Saqqarah, la pyramide à degrés.

http://pagesperso-orange.fr/jean-marc.mercier/index1.html

 

Il s'agit de la plus vieille pyramide connue à ce jour. Les différents niveaux sont très marqués, cette spécificité fait que cette pyramide est dite "à degrés".Visite de la Tombe deMereruka (vizir et chef des prêtres pendant le règne de Téti. Son gigantesque mastaba se compose de 32 chambres réparties sur 1000 m2):

http://www.jmrw.com/Abroad/Egypte/Saqqara/index. 

 

Descente dans la pyramide de Teti : L'accès aux appartements funéraires se situe à l'intérieur de la chapelle accolée contre la face nord de la pyramide. L'entrée débouche sur un couloir descendant de 18,23 mètres de long, autrefois obstrué par un bouchon de granit aujourd'hui disparu, mais probablement aussi sur toute sa longueur par de gros blocs de calcaire. Au couloir descendant se succèdent un couloir horizontal, un vestibule, un autre couloir, une chambre aux herses, un dernier couloir et un passage de granit. Pas trop difficile d’accès malgré tout, pour une première visite c’est assez soft.

 

Le Caire : A douze kilomètres au sud de Saqqarah la zone de Dashour comprend un groupe de cinq pyramides notamment la pyramide rhomboïdale Elle est la mieux conservée des cinq pyramides de Dashour, mais elle possède deux particularités uniques dans l'architecture funéraire égyptienne. En effet, de sa base à mi-hauteur, l'angle de ses faces est de 50 degrés et brusquement s'incline à 44 degrés jusqu'à son sommet. D'autre part, elle possède deux entrées. La première au centre de la face nord à près de 12 m au dessus du sol conduit à la chambre haute tandis que la seconde située côté ouest juste au dessus du sol conduit à la chambre basse. La pyramide rouge.Là c’est autre chose ; ça monte et pour ceux qui le veulent ça descend et c’est étroit (je n’ai pas vérifié les dires pour la descente). Les cuisses de certains s’en souviendront dans les heures à venir. Mais l’endroit étant très peu fréquenté, c’est là qu’il faudrait tenter l’expérience si votre forme vous le permet. Retour à l’hôtel. Repas à gauche ou à droite.Nuitée

 

Le Caire : Gizeh est une ville située sur la rive gauche du Nil, face à la vieille ville du Caire. Visite des pyramides deCheops, Khephren et Mykérinos. La pyramide de Khéops est reconnaissable au reste de revêtement en calcaire à son sommet. Khéops est la plus grande, Khéphrenla mieux conservée et Mykérinos la plus petite.

Passage aux pieds des pyramides : pas trop de monde. Le car nous conduit pour admirer lavue depuis le surplomb. Il y a les marchands du temple, mais surtout un panorama derrière Mykérinos. Balade en dromadaire pour certains. Retour au pied des pyramides où nous abandonnons le car pour nous approcher à pied du Sphinx par la chaussée de Khephren et une sensation mêlée de fierté de découvrir autrement ! Magnifique découverte du Sphinx, tête tournée vers le soleil levant, imposante statue au corps de lion et à la tête de pharaon (Kephren ou Khéops). Cette approche lente le rend très beau à mes yeux.http://alain.guilleux.free.fr/

Le Caire : visite du village pharaonique bâti sur l’île de Jacoben face du Vieux Caire dans la banlieue. Nousdécouvrons un village comme il se présentait à l'époque des pharaons.Une embarcation à moteur suit le cours d’un canal etpermet de découvrir des paysans en costumes d’époque, utilisant les méthodes agricoles d’autrefois et les instruments anciens. Nous visitons également une maison villageoise, un temple ou une salle représentant la reproduction du tombeau de Toutankhamon. Cette attraction existe depuis 1984. C’est un endroit très agréable, didactique, riche en enseignements sur l'Egypte ancienne et peu fréquenté par les touristes. L’utilité de cette visite se confirmera plus tard.Nous y prenons un repas léger et feront quelques achats, avant de nous rendre à l’aéroport.

Vol le Caire/ Louxor, très agréable. Installation à l’Hôtel Winter Palace Pavillon. Nous prenons quelques calèches pour nous rendre au restaurant le Maxime. Il est situé entre l’ohotel Isis et le Sheraton (00.20.95) 2.38.63.15 site : http://maxime.web361.fr/. Excellent accueil, repas à l’identique. Nous sommes une vingtaine à nous attabler. Notre commande arrive ; tout est chaud, servi en même temps, service impeccable, addition légère : c’est Byzance !

  

Louxor : Lever très matinal. Arrivés à pied au point d’embarquement pour la traversée du Nil au lever du soleil. Un petit bateau àmoteur nous débarquesur la rive ouest. Arrêt devant les colosses de Memnon, avant de reprendre routes et chemins vers la « mongolfière ». Installation dans la nacelle. Nous étions du 2ième voyage de la journée : il faut qu’une personne descendre pour qu’une autre la remplace afin d’équilibrer la nacelle. On s’envole,malheureusement pas du côté des sites. L’équipe au sol suit l’avancée du ballon pour venir nous récupérer …. dans un champ au grand dam de son propriétaire qui voit son champ saccagé. Nous n’avons pas contribué à une bonne action ! Chemin inverse (bien entendu) pour le retour et petit-déjeuner à l’hôtel.

 

Louxor : Notre guide à Louxor est Ahmed Fingan Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Ce matin visite de l’enceinte d’Amon du temple de Karnak. Emmenés par les calèches nr. 101 Rageeb, nr. 108 de son fils Ahmed (Téléphone 0108685193 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) et d’autres car il s’agit de ne pas surcharger une calèche sinon c’est le cheval qui trinque ! Nous faisons halte pour acheter de l’eau avant d’arriver à Karnak. Un tout petit peu de marche et il fait déjà chaud. Karnak est un immense complexe de 1,5km de long sur 700m de large. On a bien marché ce jour là !

http://photos-egypte.hyadex.fr/photos-temple-karnak.htm

http://www.baudelet.net/voyage/egypte/karnak.htm

 

Nous nous attardons longtemps dans la salle hypostyle aux 134 colonnes, le plafond peint étoilé, les statues, le colosse brisé puis nous visitons le petit temple d'Osiris. Un arrêt à la cafétéria après le lac sacré (cher cher mais bon : chaud chaud), avant de sacrifier aux 7 tours du Scarabée Sacré, rituel incontournable pour les visiteurs de Karnak (c’est dans quel sens qu’il faut tourner ?). Les calèches nous attendent. Nous faisons un détour- ballade par l'enceinte de Mout (ou repos à l’ombre avec les caléchiers pour certains). Les chevaux aussi se reposent à l’ombre et tout le monde peut s’abreuver gratuitement aux robinets adossés à l’extérieur de (toutes les) la mosquée(s). Des enfants venus chercher de l’eau passe un peu de temps avec nous, tout sourire ! Retour à l’hôtel, piscine. En fin d’après-midipetite virée pédestre aux souks (boutique, "Palace Parfums" située presqu'au bout du souk, à gauche, une trentaine de mètres avant d'arriver sur la petite place)et repas au restaurant Le Maxime. Nuitée

 

Louxor : Nous prenons le ferry localpour la Rive Ouest. Tayeeb nous attend, accompagnés de 2 minibus. Halte pour l’achat des billets d’entrée. C’est Roland qui s’y colle (Roland ce sera toujours toi ! Merci). Pendant ce temps, Vincent marchande un chèche (turban en coton) pour Mireille. 1,2 et un pour moi svp, et un autre pour …. Le vendeur qui fait la livraison dans le minibus, assure le service après-venteavec un grand sourire, on échange, on en reprend.Il connait même quelques mots d’italien. Super sympa !

 

En route pour le Temple des millions d’années du roi Ramses III (Medinet Abou).

Magnifique chapelle des divines adoratrices d’Amon (filles royales qui se consacraient à la prêtrise du dieu Amon). Une lumière naturelle perce les plafonds, et baigne la chapelle : c’estl’endroit que j’ai préféré !

 

Le temple est peu fréquenté à ce moment. Je suis surprise par les hiéroglyphes qui sont gravés très profondément. Nous nous arrêtons pour admirer une représentation de la faune (poissons et oiseaux) des marais. Dans cette scène sont utilisés reliefs en creux et bas-reliefs.

 

 

 

Dans la première cour nous remarquons un beau plafond. Nous admirons les énormes colonnes gravées qui ont conservés de leurs pigments, les Statues, les magnifiques décorations au plafond au bleu profond constellés d’étoiles. Longue et enrichissante découverte. Isabelle et moi profitons d’un coin d’ombre déjà occupé par un ouvrier, et nous laissons le groupe s’éloigner. Il nous invite à nous asseoir et quand les autres reviennent nous en avons un peu appris sur son travail, ses horaires et la chaleur de ce mois de juillet. Je termine la visite avec un goût de « trop peu ». Nous traversons la route et nous prenons un jus de citron pressé à la cafétéria le Maratonga. Un vieux monsieur nous joue un peu de musique locale sur un instrument de fortune.

 

http://209.85.135.104/search?q=cache:ah7pt9gp780J:www.bubastis.be/voyage/hegypte/thebes06.html+visite+du+temple+de+Ramses+III&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=be&lr=lang_fr

 

Les minibus nous conduisent à la Vallée des artisans. Photo de groupe pour figer l’instant (mais qui a cette photo svpl ?) Prochain arrêt : une profonde excavation de 40 mètres,
appelée "puits des ostracas", mais qui ressemble plus à un énorme cratère. Les abords sont couverts de tessons de poterie qui n'ont aucun intérêt pour les archéologues mais bien à nos yeux. Une partie du grande entame unePromenade dans la montagne thébaine, les autres reprennent les minibus et nous attendrons au Sennefer. Nous parcourons une courte distance et nous sommes rejoints par un vendeur « d’antiquités » venujusque là ….. en moto. Ah là là qu’est ce qu’on s’est bien marré sur le coup ! Cette promenade dans le désert nous conduit par de petits chemins le long de la paroi sud du massif d'Assessif, avec vue splendide sur le site de Dei El Bahari - le Temple du roi Hatshepsout, toutes les tombes des Nobles du massif de Khoka. Nous buvons régulièrement car la chaleur sèche ne nous donne pas (encore) l’impression d’avoir soif. Nous arrivons après une heure de promenade dans la vallée des nobles, chez Mohamed Snake. Je suis heureuse d’y avoir participé !

(Sennefer www.senneferhotel.venez.fr)

 

Après quelques rafraichissements et un peu de repos, nous allons visiter la Tombe de Sennefer et Tombe de Rekmiré toutes deux situées à très courte distance (si on vous dit que c’est loin, c’est pour vous faire marcher – au figuré bien sûr !) Nous formons deux groupes afin de mieux profiter des visites. Le gardien de la tombe du Rekmire fait miroiter la lumière qu’il guide au fur et à mesure de notre avancée dans la tombe. Un couloir gauche et droit où nous admirons des scènes remarquables et émouvantes. Le plafond de la chapelle a la particularité de s’élever progressivement jusqu’à atteindre 8 mètres de haut.Changez ! Nous grimpons puis descendons (42 marches) vers la tombe Senefer qui est ….. parfaite. Nous sommes sous une voûte de grappes de raisins noirs. Nous arrivons dans un spéos suivi d’un caveau qui comporte deux salles. Un passage de 1.5m de haut nous amène dans une vaste salle aux 4 piliers. Les tableaux représentant Sennefer et sa séduisante épouse Meryt sont de toute beauté.

Sennefer : http://www.osirisnet.net/tombes/nobles/snfr/snfr.htm




Repas chez Tayeeb, Koussa son épouse et leurs 6 enfants : excellentissime et chaleureux. ahlān wa sahlān != bienvenue ! Chez Tayeeb, on y mange d'abord avec les yeux, extasiés devant la multitude de plats servis. Avec les mains (fourchettes à dispo) : on sauce les plats et ce n'est que des "mmmh mmmh". La satisfaction est palpable. Nous apprécions ce moment exceptionnel. Confortablement assis à table, il y a de la place pour tout le monde (et nous étions plus de 20) : du karkadé, du pain épais et savoureux que l'on déchire, les plats de concombres - tomates, d'incomparables viandes, du riz, d'exceptionnelles pommes de terre, et encore et encore... Tayeeb qui veille à tout. Les femmes sontplusieurs à avoir préparé le repas. Ses enfants et leurs cousins sont venus aider. Tayeeb nous montre fièrement sa maison, et du toit : la merveilleuse vue sur la campagne verdoyante. On commente les photos de sa famille. Je parle avec son fils aîné, futur guide. En sortant de la maison, les enfants du village nous attendent : ils sont nombreux, tout sourire et ils nous accompagnent pour rejoindre la route. Leurs aînés répondent à nos bonjours. Je voudrais encore y être !
Retour à Louxor et relaxation à et/ou dans la piscine. Diner au 1886 de l’Old Winter Palace. Nous fêtons les 10 ans de Perrine. Col, (ok) 1 cravate par personne (ok) et veste sont de rigueur. Le tout est de se mettre d’accord sur la définition d’une veste.

Veste :Vêtement que l'on boutonne et qui se porte sur la partie haute du corps.Et c’est là que les opinions divergent. Brouhaha dans les rangs. Nous « prenons une veste » : Subir un échec(momentanément). Mais ils ‘’retourneront leur veste’’ : Changer d’opinion en fonction des circonstances.De toutes les façons « Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. C’est mon avis. Et je ne vois pas pourquoi j’en changerais » (dixit Philippe Geluck).

Un grand gâteau offert par Gérard vient clôturer cette magnifique …….journée. Nuitée

 

Matinée où nous profitons en individuel d’un long tour en calèche : plus de 2 heures, emmenés par Ahmed le caléchier pour visiter agréablement l’extérieur de la ville de Louxor. Il nous emmène voir ses chevaux, découvrir la campagne de Louxor, lemarché local, et quantité d'autres choses. Il connait les coins cachés, ceux où les touristes ne vont jamais, Regroupement à l’hôtel pour le transfert en autocar en convoi vers Esna (il n’y a que nous dans le convoi).

 

Esna située à 60 kms au sud de Louxor est le port d’attache de la Dahabeya qui sera pour quelques jours un peu nôtre ; c’est la Naema.Marhaba, bienvenue. Les 4 felouques mettent les voiles aussitôt, nous suivons, ainsi que le babour (gros bateau à moteur, avec salle à manger, douches, toilettes, bref, tout le confort) et un remorqueur pour parer au manque de vent.

 

En signe de bienvenue un verre de Karkadé frais (infusion de fleurs d’hibiscus, une spécialité égyptienne) que nous dégustons sur le pont ombragé. Certains d’entre nous ont eu l’excellentissime idée, lors de leurs achats matinaux, de se rendre à Louxor à la meilleure pâtisserie de Louxor,chez « Twinky » et c’est avec délice que nous lui faisons « son affaire » sans plus attendre. Ensuite, nous nous installons dans des chaises longues (attention aux petites vis papillons !)ou nous nous affalonssur les confortables coussins des bancs du pont, à l’ombre de toiles tendues, pour profiter de ces premierspaysage des rivages du Nil qui défilent devant nos yeux émerveillés (et plus encore).A bord, notamment deux chefs cuisiniers qui nous régaleront durant tout le voyage (commande à la demande aussi ) et 19 autres membres d’équipage pour tout ce convoi. Nous admirerons longtemps les rives du Nil, ses habitants. Nousobserverons, grâce à Sara, la flore, la faune, des oiseaux (huppe, ibis falcinelle, échasse, soui-manga, corneille mantelée, alcyon-pie, héron pourpré, héron cendré, héron garde-bœuf, vanneau éperonné, poule sultane, bubul arabique, hirondelles rustiques, hirondelles de rivages, hérons crabiers, aigrettes, cisticoles…..) Premier coucher de soleil (soupir de satisfaction).

 

Nous accostons sur la rive droite du Nil pour y passer la nuit. Nous sommes à 32 km au sud d’Esna.

 

Nous partons visiter El Kab : pour cela nous traversons, à pied, un petit village. Nous longeons les remparts de la vieille ville où d’après la légende se trouvaient les réserve de grains pour les ‘’7 vaches maigres’’. Elle est entourée d’une enceinte en brique crue. La ville aurait été dès l’époque néolithique. Nous marchons sur de larges chemins de terre, traversons une voie ferrée. Photo de jarres d’eau mises à disposition des voyageurs. Nous arrivons sur le site d’ El Kab : des tombes rupestres de la XIIe dynastie, creusées à flanc de montagne dans le rocher. Nous sommes les seuls visiteurs, les gardiens nous accompagnent.Chemin du retour : sympathique accueil lors de notre passage dans le village.

http://www.osirisnet.net/tombes/el_kab/el_kab.htm

 

La Naema reprend sa route. En route vers Edfou, nous passons sous un pont (bas de plafond le passage !). Nous passons tout à gauche de ce pont et l’équipage est satisfait de la manœuvre.Nous nous arrêtons à Ile de Farawza pour la nuit. Premier bain dans le Nil. Conduit par une felouque qui sera relayée par des calèches nous visitons letemple d’Edfou - le temple d’Horus, en fin d’après midi. La nuit tombe vite et écourte notre visite. Sortie obligatoire en passant devant les « boutiques » : La,Choukran (non merci) encore et encore. Grrrr ! Edfou est l’endroit que j’ai le moins apprécié, non pour son temple mais pour l’ambiance crée par les caléchiers maltraitants leur chevaux ; Il y a un monde entre les calèches à Louxor et celles-ci. Les chevaux sont épuisés, malingres, parfois blessés. Les conducteurs (car on ne peut pas ici parler de caléchiers) sont parfois bien peu enclin à considérer leur cheval comme un être vivant et à le respecter.

Nous n’avons pas hésité au cours de cette croisière à crier d’une même voix, après de jeunes gamins qui frappait violement leur âne. Nous étions soutenus par l’équipage qui les haranguait alors en arabe. Nous regagnons avec bonheur l’abri offert par nos bateaux. Nuitée http://www.bubastis.be/voyage/hegypte/edfou.html

 

Navigation.Arrêt promenade dans les jardins de Ramadi : nous découvrons des plantations de bananiers, manguiers, de canne à sucre. La Naema nous récupère un peu plus loin.Reprise de la navigation jusqu’au Gebel Silsilah.

http://209.85.135.104/search?q=cache:2TajV8V02vEJ:balladeegyptienne.blogspirit.com/media/02/02/8590ada87e280764f511783a16d84398.doc+Gebel+Silsilah&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=be&lr=lang_fr

 

Bain dans le Nil. Nuit devant le spéos (Chapelle) d’Horemheb illuminé pour nous. Seul le haut du spéos est illuminé, ce qui attire les insectes vers les éclairages etnous laisse ainsi à l'abri des piqûres éventuelles. Mais nous étions préparés à les affronter : tous nous avions notre ‘’spritcha anti moustique’’ (les 2 seules attaquées l’ont été au Caire et leurs jambes s’en sont souvenues longtemps, méchante bête va !). A chaque passage au Spéos, l’équipage nettoie les berges voulant engendrer des actions similaires.Le sol est jonché de cannettes de bière et autres détritus certainement abandonnés par les croisiéristes d’un jour venu faire la fête à bord d’une felouque, en mangeant une boite de sardines pour tout repas. Une opération de nettoyage des rives du Nil va être entreprise, à l'initiative de Sara, des Gréements du Nil. Un bateau spécialement conçu, avec 4 membres d'équipage, sillonnera les rives des endroits où accostent les bateaux des Gréements du Nil et ramasseront tous les détritus laissés par tout le monde et disposeront des poubelles aux endroits stratégiques. Voici un bel exemple de respect de l'environnement et de quoi faire réfléchir ceux qui abandonnent leurs détritus n'importe où.

Sabah Et Kéhir, Bonjour.Certaines (2) sont souvent les premières levées pour ne pas perdre une miette de la journée. Nous profitons du lever du soleil, du silence, faisons quelques photos, parlons à voix basse.

Après le petit-déjeuner, promenade matinale pour lavisite du Spéos. De la forme d’un ‘’T’’ renversé, il est constitué d’une salle toute en largeur, et d’un sanctuaire profond et étroit. Poursuite vers les anciennes carrières de grès. Des milliers d’hommes œuvrèrent dans les carrières de Silsila afin d’extraire le grès qui serviraà édifier les temples de Karnak, Louxor, Kom Ombo, Edfou. Passage au milieu des falaises abruptes où ondécouvre des carrières creusées de plusieurs petites chapelles, sanctuaire d’Horemheb, lieux de célébration. A cet endroit, le Nil rétrécit. La Naema s’est avancée pour venir nous récupérer. Navigation jusqu’à l’île de Faris.

Ras-Ras : Notre promenade débute par une excursion dans la campagne à la découverte des jardins, plantations d’arbres fruitiers, et des cultures traditionnelles des fellahs (paysan laboureur). La mangue mangée à l’Egyptienne nous donne des forces pour atteindre notre but. Comment la manger ?Une mangue bien mûre, que vous faite rouler entre les mains un peu …. fermement !La pulpe se détache du noyau pour former une pâte, un petit croc dans la peau et vous dégustez. (Attention les tâches). Du Temple de Ras-Ras il ne reste que quelques pierres éparses. Le soleil est rude, la marche est longue. On n’en voit pas le bout. Mais plus la tâche est ardue, plus le groupe fusionne ; Je donne ma bouteille d’eauon partage tout ce qu’il reste à manger : un bonbon, une barre aux céréales. On se soutient physiquement, nous devenons tantôt bâton, tantôt battu. Chacun a trouvé sur qui se reposer et c’est là que la cohésion de notre groupe prend tout son effet.Nous lançons un signal version moderne (appel de mobile à mobile) et le babour vient nous chercher. Sitôt à bord les jeunes se jettent sur le diner.Navigation.

C’est la pleine lune. Arrêt à l’île de Maniha pour la nuit.Bain dans le Nil. http://alain.guilleux.free.fr/ras-ras/temple-ras-ras.html

Navigation et arrêt le long d’une plage de sable et de dunes avant le pont d’Assouan. Transfert felouque & taxi vers le souk d’Assouan. Le souk d'Assouan est très animé, surtout en soirée. Il s'étend parallèlement à la corniche sur 4 km ; couleurs, bruits, et surtout senteurs d'épices font la réputation de ce souk depuis des millénaires. Quelques achats surtout d’huile de cumin noir. Au souk d’Assouan, tout est gratuit…. jusqu’à la caisse.Nous ramenons aussi quelques courses pour la Naema dont 2 ou 3 bonbonnes de Gaz : il ne manquerait plus qu’on nous prenne pour ce que l’on n’est pas ! En rejoignant le pont d’Assouan, nous passons devant une palmeraie déclarant un début d’incendie : ses lumières se verront de loin. Le chauffeur du Taxi explique à Sara que se construisent de nouveaux débarcadères pour les bateaux de croisière et qui seront à l’avenir logés en dehors de la ville : ça ne va pas faire que des heureux. Retour à la nuit tombée. http://www.vazyvite.com/html/egypte/egypte_assouan.htm

Départ du groupe pour 2 jours vers Abou Simbe lavec retour par le temple de Philae.

Nous nous restons à bord à ne rien faire que nous reposer, faire la sieste et profiter du bateau. Promenade accompagnée dans les champs et pause boissons dans un village au milieu de nulle part. Retour à la lampe de poche. Nos 2 garçons ont dormi sur le pont.Le lendemain dès le petit-déjeuner avalé, une felouque nous amène vers Assouan. Passage et vue sur le mausolée de l’Agha Khan III,le célèbre hôtel de luxe ‘Old Cataract’, l’île éléphantineC’est du grand art de ’’conduire’’ une felouque. Comme presque' en toutes saisons le vent souffle du nord et que nous naviguons dans cette direction, nous avançons en louvoyant, chaque felouque croisant les autres au milieu du fleuve en une chorégraphie très bien réglée, quand ce n’est pas entre 2 gros bateaux venant de front que notre rais se glisse avec assurance.

 

Notre équipage rivalise de dextérité pour aller plus vite que les autres. Nous admirons le paysage, confortablement étendus sur les matelas qui recouvrent le pont de l'embarcation, bien à l'abri des rayons du soleil et en goûtant à la douce température qui nous entoure, si près de l'eau. Dans l’après-midi, tout le monde est de retour à bord. Nuitée. C’est déjà le demi-tour en direction d’Esna (Nous, pas aimer!)

Au matin visite du village deDaraw situé à 30 km d’Assouan. Nous sommes emmenés non en tuck-tuck, mais sportivement quand même surtout pour les hommes qui font le trajet accroché à l’arrière du véhicule. Ce village vautle détour pour son marché aux dromadaires (souk al-gamaal). La plupart des animaux sont acheminés en caravanes depuis le Soudan, le long des la route des « Quarante-Jours » jusqu’au nord d’Abou Simbel puis transportés en camion à Daraw. D’autres pénètrent en Égypte à Wadi al-Alagi en caravanes, traversent le désert Arabique (oriental) et arrivent au marché par petits groupes. Bien que le négoce ait lieu toute la semaine, le dimanche est le jour où afflue le plus grand nombre de bêtes en provenance d’Abou Simbel, parfois jusqu’à 2000.

Nous sommes les seuls étrangers dans ce gros bourg et notre présence laisse indifférent. Qui a parlé de harcèlement ? Nous avons découvert le marché populaire, habillés respectueusement et de nos regards bienveillants nous recevons très souvent d’autres regards d’acceptation. Nous avons fait quelques achats : fleurs de Karkadé, citrons limes, galabiyas. Nous nous sommes installés à l’extérieur d’un café pour nous désaltérer et il ne fût pas question que les dames restent debout : des chaises apportées manu militari et nous sommes invitées à nous assoir.
Les dromadaires vendus ici connaîtront des destins différents: Certains privilégiés deviendront animaux de course en Arabie ou dans les Emirats, d'autres seront animaux de bât et les plus malheureux finiront ... en brochettes ou en ragoût. D'ailleurs nous goûterons la tajinade dromadaire au repas du soir, Nous sommes enthousiasme et nous nous réjouissons de cette expérience gastronomique que nous découvrons à la lueur des bougies toujours éclairés par le clair de Lune.
http://balladeegyptienne.blogspirit.com/archive/2007/07/31/le-grand-marche-de-daraw-1.html
Navigation jusqu’à Kom Ombo. La Naema est à quai et nous parcourons à pied la courte distance jusqu’au temple. Les rues sont désertes les magasins sont fermés. Le temple est situé en bordure du Nil ce qui facilite son accès. Le temple de Kom Ombo est un temple double, il est dédié à deux divinités : Sobek le crocodile et Haroéris à tête de faucon (Horus le Grand). On y voit des crocodiles momifiés retrouvés dans le cimetière mitoyen, le calendrier égyptien, une gravure des instruments de chirurgie rangés sur un plateau devant Imhotep (médecin et architecte du Complexe Funéraire de Djoser). Retour aux bateaux accompagnés d’enfants qui veulent nous vendre quelques colifichets : Navigation http://egypte.webou.net/index.php?section=ter&article=2
Nous sommes de retour au Spéos d’Horemheb.

http://alain.guilleux.free.fr/croisiere-nil-insolite/croisiere-nil-insolite.html

 

A l’aube nous partons pour une marche d’environ 3 heuresdans leWadi (vallée)el Shott afin d’y découvrir des peintures etdes gravures rupestres dispersées dans cette belle nature. Paysage de sable et de grès où nousdécouvrons de très beaux pétroglyphes représentant des bateaux, des animaux et des souverains.

 

Nous faisons même un « tout shuss » sur une grande dune. Les montées c’est moins marrant mais le petit Ahmed,m’aide de toutes ses forces. Il ne faut pas me déconcentrer pendant la montée sinon c’est fou rire assuré et montée dans le nez ! Nous n’avons vu ni chacal, ni trace laissée dans le sable par les vipères à cornes, ni les cobras mais un beau squelette de….. dromadaire. La dernière demi-heure est une marche ombragée le long d’un petit canal d’irrigation du Nil. Je ferme la marche en traînant un peu :pas envie que ça se termine : j’en veux encore et encore. De retour au bateau nous voyons défiler + de 30 bateaux de tourisme ‘’à à à la queue leu leu …. ‘

 

Ile Farawi : Certains sont partis faire un dernier tour en felouque et quand ils reviennent, les tables ont étédressées sur la plage par l’équipage. Nous dégustons nos traditionnels « 5 » plats (au moins) Un groupe de musiciens venu du village voisin viendra animer (à coup de haut parleur) en chansons et musique l’après repas. Ils ont organisé une fête merveilleuse où nous admirerons le talent du rais Badri dans la danse du bâton, vrai art martial où il est le meilleur : quelle majesté dans sa galabiyaà manches pagodes. Il estencouragé par tous les felouquiers. Beaucoup d’entre nous ont dansé avec énormément de plaisir, la musique s’est arrêtée en nous laissant sur notre fin de croisière. Dernière nuit. Dernière aube sur le Nil. Quelles sont mes impressions sur ce voyage m’a demandé Alain ?

 

'L'espace pont' bâché intelligemment au gré de la course du soleil est mon endroit préféré car c'est l'endroit des échanges, le nombril du bateau : rencontres, discussions, repas, endormissement (1h de fraicheur pour s'endormir doucement), réveil (dès l'éveil hop 1 lever de soleil et/ou l'observation de la vie à bord qui commence, les felouques encore bâchées, l'équipage qui dort à l'abri de grosses couvertures).

Les escaliers du pont sont mon poste d'observation : l'horizon, les oiseaux (c'est quoi celui là Sara? et de plonger son nez dans le livre adéquat), beaucoup de vent, un endroit sécurisant comme un cocon.

Le pont avant où l'on s'assied pour observer au loin (le remorqueur, le babour, les felouques, les toutous de croisière), le drapeau égyptien qui claque, du linge qui sèche, 'échanger' avec l'équipage, la préparation du thé, observer les déplacements , fourrer régulièrement mon nez à la cuisine pour apprendre les recettes gentiment expliquées.(arabe, anglais, français, les mains qui font les gestes, les têtes qui disent m'as-tu compris,Naam/ Aywa oui,j'ai compris, ). Les cordes tirées, attachées, détachées. Retenir son souffle quand la Naema passe sous le grand pont 'passera - passera pas'! & ouffff .

La cabine où j'ai voulu passer le moins de temps car je savais le temps compté et je voulais profiter de l'extérieur au maximum (mais qui me tendait les bras lorsque le marchand de sable du Nil était passé et il passait chaque soir : ah si j'avais pu dormir moins pour profiter plus de mes 24 heures). Les bruits venant de l'extérieur y sont atténués, bien dormir mais vivre pleinement l'extérieur (le chant matinal duMuezzin, le croassement des grenouilles et surtout les 'splash' de l'eau quand des poissons remontent à la surface ou que la Naema fait une petite danse avec la berge).

Les coussins des salons de la Naema, à leur place ou posés contre le bastingage du pont arrière, en position semi-assise, sont un vrai bonheur pour la découverte de ce qui nous entoure, ainsi que les transats : de la pure relaxation le popotin près du sol, les doigts de pieds en éventail.

La position debout pour voir plus loin, fouiller l'horizon pour découvrir nos felouques (ils sont où nos petits ?), découvrir de très loin l'évolution du paysage (et parfois malheureusement constater la pollution : qu'il vienne voir le Ministre dit Sara, je lui montrerais ce qu'ils en font de notre Nil, c'est honteux), répondre aux personnes qui crient après nous du rivage.

Faire 'sa grandiveuse' quand passe un gros bateau en pensant aux regards d'envie que ceux qui sont à bord doivent plus que certainement nous lancer (c'est qui qui photographie l'autre ? : c'est eux). La joie et la fierté de retrouver la Naema au retour d'une promenade et savourer la chance qu'elle soit un peu la nôtre à ce moment là.

Etre sur laNaema pour l'observation de la faune et de la flore est un grand atout, on a plus de temps pour l'aborder, la voir arriver et s'éloigner.

Enfin : le silence, le bruit du vent dans la toile des voiles, le grincement du bois de la barre de gouvernail, le clapotis de l'eau, marcher pieds nus sur le bois vernis du pont, encaisser les roulis envoyés par les grands bateaux qui passent au loin, observer l'accostage et le travail qui l'entoure, la force physique qui lui est nécessaire. Les yeux étonnés des petits buffles qui nous voient envahir leur plage. Le travail sans relâche de la toilette de Naema (grosse gâtée va !)

 

La délicieuse odeur des cuisines qui vient nous titiller les narines : se planter du bon côté du bateau pour en profiter un maximum. La langue arabe parlée tantôt avec douceur, chamaille ou fermeté. L'appel à la prière, s'éloigner discrètement pour respecter ce moment qu'il ne m'appartient pas d'observer. La musique égyptienne du petit radio cassette. Le 'comme chez soi' : on se sert dans le frigo, on prend un livre. Les rires de l'équipage. Les îlots de solitude ou de partage que chacun crée à son gré en s'isolant ou en s'attablant, le respect de l'espace de chacun, les blagues racontées. Le paysage qui défile au gré du Nil. Les repas à la bougie et au clair de lune pour ne pas attirer les moustiques (les plats que l'on devine avant de les découvrir à la lampe de poche c'est beaucoup plus marrant), la grande table qui est déjà prête pour le lendemain matin et qui nous tend les bras. Le bruit des ? grillons la nuit, des ânes, des chiens, et l'absence des autres bruits qui nous polluent habituellement, pas d'horloge qui sonne, pas de 'tic-tac', pas de réveil qui sonne, pas de Gsm (eh bien oui au fait je n'en n'ai jamais entendu un), pas les infos à la radio, pas de télévision (il y en a une, mais pas envie), pas de bulletin météo (pas la peine : demain il fera beau), pas de sonnette à la porte d'entrée , ...

Certainement encore plein de 'pas de' qui nous délivre et beaucoup d'autres 'il y a' qui nous remplissent au goutte à goutte du Nil . Ah oui Alain & Sara je voudrais être poète pour dire tout cela, mais si ça se raconte bien, cela se vit encore bien mieux

 

Nous débarquons à regret de la Naema àEsna et faisons notre Mas Salaam, au revoir à l’équipage. Un car assure letransfert en convoi vers Louxor. Repas de midi au Maxime. Nous traversons la rue : passage (intéressé) chez ‘’Jewel of the Nile’’ (0123588604). Nous nous dispersons car pour les uns ce seraVillage artisanal Nubien puis repos à la ferme saqyah, pour les autres Temple de Louxor ou encore shopping

http://good-times.webshots.com/album/557109251XzMIZY

http://touregypt.net/teblog/luxornews/?p=541

Vol Louxor / Le Caire et installation à l’Hôtel Shepheard. Nuitée.

 

Kalini notre guide Cairote nous accompagne pour ces 2 derniers jours en Egypte.

 

Visite de la Mosquée du Sultan Ahmad Ibn Touloun, La cour (sahn), la fontaine (au centre) et le minaret à escalier en forme d'une spirale (ça grimpe ça grimpte).Cette mosquée est le plus ancien témoin architectural intact de l'islam en Egypte, elle a été construite entre 876 et 879) sous l'ordre du gouverneur de l'Égypte puis le Sultan de l'Égypte, Ahmad Ibn Touloun (le fondateur de la dynastie toulounide, 870 à 905 ap.J.-C.). Nous sommes photographiés par un joyeux groupe venant de Dubaï.

 

Ensuite, le Quartier Copte quiest un quartier très particulier du Caire. Au lieu d'apercevoir des minarets tous les 50 m, ce sont les églises coptes qui foisonnent. Ce quartier nous ramène une quinzaine de siècles en arrière au temps de l'apogée de la religion chrétienne en Egypte. Des Tours et un mur romain rappellent l'ancienne enceinte. Nous nous arrêtons devant l’ancienne citadelle romaine (ou Tour de Babylone du quartier copte)

 

Nous visitons l’église copte Sainte Brigitte où nous partageons symboliquementle pain avec Kalini. L’endroit dégage en moi beaucoup d’émotions. Le dessin d’une croix copte est pur. A la sortie, quelques achats « copte » à prix très démocratiques.

Excellent & démocratique repas de midi au restaurant "SOIREE’’ sur les conseils de Kalini.

 

Nous nous déplaçons maintenant à pied, sans parfois nous apercevoir que tout le monde ne suit pas le mouvement : sorry Marc et Lydie !

Bab el Futuh, rues étroites, pittoresques,pavée et bordées de maisons à moucharabiehs. Nous visitonsBeit El Suhaymi, une maison de riches notables du XVIIIème siècle. Rénové, l'ensemble est magnifique! L'intérieur offre une visite rafraichissante. Nous avons admiré la variété de style des pièces et le joli travail des moucharabiehs en bois d'olive. Certains ont même pavoisés sur « le trône ».

 

Nous poursuivons, toujours à pied,vers lequartier El Azhar. Doté du plus grand souk du Caire : le khan Kalili envahi par les touristes (oh les énormes parures bijou : miam).

Nous arrivons au Café Fishawi (ou le café des miroirs) qui était par le passé un endroit de réunion pour les artistes locaux, et qui n’a pas changé depuis près de 200 ans. Il fut fréquenté par l'écrivain prix Nobel Naguib Mahfouz, un des auteurs égyptiens les plus connus (de Mireille). L’heure est à la pause pour un thé servi sur un plateau en cuivre avec un verre d’eau fraîche et une coupelle de sucre.

 

Direction Le Moqqatam qui est le quartier des chiffonniers. Nous traversons le quartier chrétien des zabbalines (les éboueurs du Caire). Les maisons de briques qui bordent la rue boueuse regorgent de sacs d’ordures à traiter. La pauvreté des habitants est saisissante.

Ces hommes partent dès le matin avec leurs charrettes pour collecter les poubelles du Caire. Toutes ces ordures sont ensuite ramenées au Moqqatam pour y être triées et recyclées ou brûlées. Ilsne sont pas payés par le gouvernement. Ils tirent leurs revenus du recyclage des matières. Ce quartier est bien sûr l’un des plus pauvres et aussi du fait de l’activité l’un des plus sales du Caire. Beaucoup d’associations caritatives œuvrent dans ce secteur. Sœur Emmanuelle est l’une des premières à y avoir créé un centre et un dispensaire pour tenter d’y améliorer les conditions de vie. De nombreux progrès ont déjà été réalisés dans ce quartier bien que la vie y soit toujours difficile.

Notre bus se faufile avec grande difficulté, marche avant, arrière. Ça passe !Et c’est de grands applaudissements dans la rue. Nous sommes émerveillés de leur accueil, de leur sourire. Ce n’est que grands signes amicaux vers nous. Les touristes qui ne voient pas l’envers du décor ne savent pas qu’un peu de solidarité envers eux les aidera à sortir de cette misère qui n’est pas une fatalité.

Nous continuons à pied et passons un porche imposant derrière lequel se cache une oasis de calme, au pied des falaises du Moqattam. Nous grimpons une rueasphaltée, impeccable,bordée d’une allée d’arbres.

 

Le vaste sanctuaire de Saint-Simon compte sept églises cachées dans la roche. La principale a une façade ordinaire, décorée de mosaïques et dominée par deux petites tours carrées. Mais en entrant ou en empruntant un long tunnel, on arrive à une immense salle de 10000 mètres carrés en demi-cercle, dont les gradins de bois peuvent accueillir plus de 5000 personnes. La moitié des places sont protégées du soleil par la falaise qui surplombe l’église. Dans l’église de saint Paul (Bola) subsiste aussi une image miraculeuse de Jésus. Ce poster moderne au cadre abîmé a résisté à un incendie qui a ravagé l’endroit et laissé jusqu’à aujourd’hui le plafond noir de suie. Nous prenons place autour de Kalini et bientôt quelques visiteurs, rejoints par d’autres, entament des chants religieux. Mes yeux ne peuvent plus contenir mon émotion.

A proximité de l’édifice principal, des églises troglodytes sont éparpillées sur le site. Par leur forme ou leurs décors, toutes réservent des surprises. On peut même découvrir deux églises superposées, Saint-Simon et Saint-Marc, ancrées dans la roche de la montagne. L’église supérieure comprend 2000 places, avec un espace réservé aux femmes. La notoriété du sanctuaire ne cesse de s’accroître depuis trente ans. Aujourd’hui, au-delà des nombreux coptes du quartier, des chrétiens de toute l’Egypte y viennent en pèlerinage

Nous nous rendons auParc Al Azhar au coucher du soleil, petites cascades, coins merveilleux, oasis de paix et de verdure sur les hauteurs du Caire, vue sur la citadelle, lieux de repos. Offert par l'Agha Khan à la capitale égyptienne, c’est un parc de 30 hectares, ouvert en 2004,au cœur de la ville, qui se veut à la fois un poumon vert, une source de développement pour les quartiers environnants, un espace culturel et un lieu de détente. Nous nous installons les uns sur les pelouses, les autres sur les bancs.

 

 

 

Je me suis assise à côté d’un couple non sans avoir demandé : la dame se tourne vers moi et me tend une poignée de pistaches avec un grand sourire. J’appelle Germain, que je présente, et lui demande de partager avec nos autres jeunes. Je croque dans quelque chose mais sans l’avoir épluché auparavant. Une petite fille rit de moi.Comme il fait bon d’être là.

Après le diner pris à l’hôtel nous nous retrouvons tous pour cette dernière soirée, au bar de l’hôtel. Nous sommes si proches de la fin de ce voyage !

http://ismaili.net/timeline/2004/20041227be.html

 

Après le petit-déjeuner, et accompagnés de Kalini, nous couvrons à pied la courte distance qui nous sépare du Musée des Antiquités (1835). L’arrivée d’un groupe, sans « groupamobile » semble poser ? aux gardiens mandatés pour surveiller l’entrée : tout ce qui n’est pas habituel mérite que l’on s’y arrête un instant. Nous profitons de quelques instants à l’extérieur avant de passer les différents portiques de sécurité. Je dois faire un passage par la case « merci de déposer votre appareil photo à la garderie ».Nous ne sommes pas DU TOUT habitués à la foule, nos oreilles en prennent un bon coup ! Nous suivons Kalini qui connait tous les points d’intérêts.L'exposition phare est le bien connu trésor de Toutankhamon. Ce pharaon, qui a régné peu de temps, est célèbre depuis 1922, date de la découverte de son tombeau par Howard Carter. C'est le seul tombeau découvert intact à ce jour. Le mobilier funéraire qui était enfermé dans la Vallée des Rois se trouve au premier étage du Musée. La salle d'Or montre les bijoux étonnants qui paraient les sarcophages emboitées comme des poupées russes et la momie du pharaon Isabelle et Fanny ne finissent pas de l’admirer.

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_musee_du_caire_un_fabuleux_capharnaum_se_modernise.asp

 

Retour à l’hôtel pour récupérer nos bagages et quitter Isabelle, Christophe, Fanny et Alexandre qui repartiront le lendemain. La porte tournante nous avaleet nous jette vers notre destination de retour.

 

En réponse au post de Gérard sur notre voyage Eté 2008 : j’ai répondu dès le lendemain

 

Premiers mots "à chaud" après ce merveilleux voyage : Fabuleux !

Les mots se bousculent dans ma tête, l'émotion de vous avoir quitté est vive, impossible actuellement de décrire ce que nous avons vécu : des MERVEILLES !

Trop de belles choses, de moments incomparables, de personnes inoubliables. Je parle de nous, je parle des Egyptiens. Vous, lecteur, ne vous laisser pas guider par toutes les bêtises lues ou entendues : suivez le berger qui vous guide ici et vivez avec les Egyptiens en les respectant par votre conduite, vous recevrez au centuple !

On y retournera, o­n se reverra mais la magie de ce premier voyage est incomparable. MerciGérard, Merci Sara, Ahmed et Sayed, Merci nos guides, Merci Zizou, Merci à nos felouquiers, Merci l'équipage, Merci à nos anges gardiens Badawi et Ibrehim, Merci à nos chefs cuisiniers, Merci Rageeb et son fils Ahmed et les caléchiers, Merci Tayeeb, sa femme et ses enfants. Big bisous à nos jeunes : Fanny, Alexandre, Romain, Aline, Perrine, Amélien, Valentin, Ludovic et à mes "Florian et Germain". A nos gentlemen : (coach) Roland, Alain, Vincent, Chistophe 'paparazzi', Marc, My Michel et encore MerciGérard. Et à vous mes "soeurs" : Sara, Lydie, Mireille, IsaBELLE et Marie : BIZZZZZDominique

 

Les mots ne sont plus seulement dans ma tête, ils sont aussi sur ces pages. Elles ont ainsi libérer un peu de place, car je suis toujours envahie par tout cela.

On yretournera ? On y retournera !

 

Bruxelles : Départ en convoi (déjà ?), non : départ groupé de Liège pour Gérard, Ludovic et nous 4. Arrivée à l’aéroport (ça bouchonne ça bouchonne) Je suis impatiente de partir et ce n’est pas peu dire ! Des mois d’attente pour arriver à ce petit matin. Nous faisons connaissance avec Marie et nos coéquipiers Bruxelles. Enregistrement pour le Caire via Vienne. Enfin pas pour tout le monde, la famille de Vincent étant enregistrée jusqu’à Vienne. Tout cela s’arrangera plus tard, mais sur le coup ça réveille tout à fait ceux qui seraient encore un peu endormi.Nous décollons et atterrissons à Vienne au son « des valses » quoi de plus normal. Roland et sa fille Perrine se joignent à nous lors de cette escale : c’est notre deuxième rencontre. Nous sommes heureux de commencer le voyage. Petite pause d’une heure et nous reprenons l’avion direction le Caire où nous atterrissons au son des valses de Vienne (ah bon !). J’ai agréablement passé ce vol à barboter (là je m’étonne – pas du tout- !) avec une jeune étudiantViennois originaire d’Alexandrie. Welcome in Egypt : ce sera mon premier « bienvenue » et il y en aura beaucoup beaucoup d’autres.

 

Aéroport du Caire, passage par la banque pour le change pour le paiementdu visa. Je voudrais quelques pièces de monnaie que l’on m’a dit fort difficile à trouver ailleurs et c’est aussi un grand sourire que je reçois : ah ça commence vraiment bien !Accompagné par un délégué de l’agence et muni de nos seules cartes d’identité belges nous attendons pour obtenir nos visas, pas longtemps ; il nous fait passer le contrôle par la porte « express » celle où on n’attend pas !(mais si c’est possible !)

 

Nous rejoignons le car. C’est le milieu de l’après-midi. Nous avançons joyeusement : finalement pas trop d’embouteillages. Aline mitraille, avec son appareil photo, une camionnette pick-up : un homme allongé sur des fagots de bois y fait du mini trempoling au gré des bosses de la route tout en profitant d’une petite sieste.Première découverte visuelle des pyramides. Arrivée à l’Hôtel Méridien Pyramids: hôtel splendide face aux pyramides. Sympathique verre d’accueil : hum c’est bon le karkadé ça ressemble un peu au jus de pommes (c’est du jus de pommes ! ah bon eh bien ce sera pour plus tard alors).Première rencontre pour l’apéro dans le hall de l’hôtel avec nos coéquipiers venus d’Orléans et arrivés la veille. Alain que nous avions déjà rencontré à Liège en mai dernier, est là aussi. Excellent et diversifié buffet diner à l’hôtel, pas bon marché mais vraiment TB. Nous faisons valser les tables de gauche à droite avant de nous poser pour la grande tablée.Nuitée. Petit déjeuner que nous choisissons de prendre à l’extérieur pour nous habituer à la chaleur ambiante. Yallah (en avant !)

 

Nous sommes accompagnés au Caire par notre guide : Kalini Fadi Naguib Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Le Caire : à 28 kms au sud du Caire Saqqarah, la pyramide à degrés.

http://pagesperso-orange.fr/jean-marc.mercier/index1.html

 

Il s'agit de la plus vieille pyramide connue à ce jour. Les différents niveaux sont très marqués, cette spécificité fait que cette pyramide est dite "à degrés".Visite de la Tombe deMereruka (vizir et chef des prêtres pendant le règne de Téti. Son gigantesque mastaba se compose de 32 chambres réparties sur 1000 m2):

http://www.jmrw.com/Abroad/Egypte/Saqqara/index.htm

 

 

 

 

 

 

Descente dans la pyramide de Teti : L'accès aux appartements funéraires se situe à l'intérieur de la chapelle accolée contre la face nord de la pyramide. L'entrée débouche sur un couloir descendant de 18,23 mètres de long, autrefois obstrué par un bouchon de granit aujourd'hui disparu, mais probablement aussi sur toute sa longueur par de gros blocs de calcaire. Au couloir descendant se succèdent un couloir horizontal, un vestibule, un autre couloir, une chambre aux herses, un dernier couloir et un passage de granit. Pas trop difficile d’accès malgré tout, pour une première visite c’est assez soft.

 

Le Caire : A douze kilomètres au sud de Saqqarah la zone de Dashour comprend un groupe de cinq pyramides notamment la pyramide rhomboïdale Elle est la mieux conservée des cinq pyramides de Dashour, mais elle possède deux particularités uniques dans l'architecture funéraire égyptienne. En effet, de sa base à mi-hauteur, l'angle de ses faces est de 50 degrés et brusquement s'incline à 44 degrés jusqu'à son sommet. D'autre part, elle possède deux entrées. La première au centre de la face nord à près de 12 m au dessus du sol conduit à la chambre haute tandis que la seconde située côté ouest juste au dessus du sol conduit à la chambre basse. La pyramide rouge.Là c’est autre chose ; ça monte et pour ceux qui le veulent ça descend et c’est étroit (je n’ai pas vérifié les dires pour la descente). Les cuisses de certains s’en souviendront dans les heures à venir. Mais l’endroit étant très peu fréquenté, c’est là qu’il faudrait tenter l’expérience si votre forme vous le permet. Retour à l’hôtel. Repas à gauche ou à droite.Nuitée

 

Le Caire : Gizah/Gizeh est une ville située sur la rive gauche du Nil, face à la vieille ville du Caire. Visite des pyramides deCheops, Khephren et Mykérinos. La pyramide de Khéops est reconnaissable au reste de revêtement en calcaire à son sommet. Khéops est la plus grande, Khéphrenla mieux conservée et Mykérinos la plus petite.

Passage aux pieds des pyramides : pas trop de monde. Le car nous conduit pour admirer lavue depuis le surplomb. Il y a les marchands du temple, mais surtout un panorama derrière Mykérinos. Balade en dromadaire pour certains. Retour au pied des pyramides où nous abandonnons le car pour nous approcher à pied du Sphinx par la chaussée de Khephren et une sensation mêlée de fierté de découvrir autrement ! Magnifique découverte du Sphinx, tête tournée vers le soleil levant, imposante statue au corps de lion et à la tête de pharaon (Kephren ou Khéops). Cette approche lente le rend très beau à mes yeux.http://alain.guilleux.free.fr/

Le Caire : visite du village pharaonique bâti sur l’île de Jacoben face du Vieux Caire dans la banlieue. Nousdécouvrons un village comme il se présentait à l'époque des pharaons.Une embarcation à moteur suit le cours d’un canal etpermet de découvrir des paysans en costumes d’époque, utilisant les méthodes agricoles d’autrefois et les instruments anciens. Nous visitons également une maison villageoise, un temple ou une salle représentant la reproduction du tombeau de Toutankhamon. Cette attraction existe depuis 1984. C’est un endroit très agréable, didactique, riche en enseignements sur l'Egypte ancienne et peu fréquenté par les touristes. L’utilité de cette visite se confirmera plus tard.Nous y prenons un repas léger et feront quelques achats, avant de nous rendre à l’aéroport.

Vol le Caire/ Louxor, très agréable. Installation à l’Hôtel Winter Palace Pavillon. Nous prenons quelques calèches pour nous rendre au restaurant le Maxime. Il est situé entre l’ohotel Isis et le Sheraton (00.20.95) 2.38.63.15 site : http://maxime.web361.fr/. Excellent accueil, repas à l’identique. Nous sommes une vingtaine à nous attabler. Notre commande arrive ; tout est chaud, servi en même temps, service impeccable, addition légère : c’est Byzance !

 

 

 

 

Louxor : Lever très matinal. Arrivés à pied au point d’embarquement pour la traversée du Nil au lever du soleil. Un petit bateau àmoteur nous débarquesur la rive ouest. Arrêt devant les colosses de Memnon, avant de reprendre routes et chemins vers la « mongolfière ». Installation dans la nacelle. Nous étions du 2ième voyage de la journée : il faut qu’une personne descendre pour qu’une autre la remplace afin d’équilibrer la nacelle. On s’envole,malheureusement pas du côté des sites. L’équipe au sol suit l’avancée du ballon pour venir nous récupérer …. dans un champ au grand dam de son propriétaire qui voit son champ saccagé. Nous n’avons pas contribué à une bonne action ! Chemin inverse (bien entendu) pour le retour et petit-déjeuner à l’hôtel.

 

Louxor : Notre guide à Louxor est Ahmed Fingan Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Ce matin visite de l’enceinte d’Amon du temple de Karnak. Emmenés par les calèches nr. 101 Rageeb, nr. 108 de son fils Ahmed (Téléphone 0108685193 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) et d’autres car il s’agit de ne pas surcharger une calèche sinon c’est le cheval qui trinque ! Nous faisons halte pour acheter de l’eau avant d’arriver à Karnak. Un tout petit peu de marche et il fait déjà chaud. Karnak est un immense complexe de 1,5km de long sur 700m de large. On a bien marché ce jour là !

http://photos-egypte.hyadex.fr/photos-temple-karnak.htm

http://www.baudelet.net/voyage/egypte/karnak.htm

 

Nous nous attardons longtemps dans la salle hypostyle aux 134 colonnes, le plafond peint étoilé, les statues, le colosse brisé puis nous visitons le petit temple d'Osiris. Un arrêt à la cafétéria après le lac sacré (cher cher mais bon : chaud chaud), avant de sacrifier aux 7 tours du Scarabée Sacré, rituel incontournable pour les visiteurs de Karnak (c’est dans quel sens qu’il faut tourner ?). Les calèches nous attendent. Nous faisons un détour- ballade par l'enceinte de Mout (ou repos à l’ombre avec les caléchiers pour certains). Les chevaux aussi se reposent à l’ombre et tout le monde peut s’abreuver gratuitement aux robinets adossés à l’extérieur de (toutes les) la mosquée(s). Des enfants venus chercher de l’eau passe un peu de temps avec nous, tout sourire ! Retour à l’hôtel, piscine. En fin d’après-midipetite virée pédestre aux souks (boutique, "Palace Parfums" située presqu'au bout du souk, à gauche, une trentaine de mètres avant d'arriver sur la petite place)et repas au restaurant Le Maxime. Nuitée

 

Louxor : Nous prenons le ferry localpour la Rive Ouest. Tayeeb nous attend, accompagnés de 2 minibus. Halte pour l’achat des billets d’entrée. C’est Roland qui s’y colle (Roland ce sera toujours toi ! Merci). Pendant ce temps, Vincent marchande un chèche (turban en coton) pour Mireille. 1,2 et un pour moi svp, et un autre pour …. Le vendeur qui fait la livraison dans le minibus, assure le service après-venteavec un grand sourire, on échange, on en reprend.Il connait même quelques mots d’italien. Super sympa !

 

En route pour le Temple des millions d’années du roi Ramses III (Medinet Abou).

Magnifique chapelle des divines adoratrices d’Amon (filles royales qui se consacraient à la prêtrise du dieu Amon). Une lumière naturelle perce les plafonds, et baigne la chapelle : c’estl’endroit que j’ai préféré !

 

Le temple est peu fréquenté à ce moment. Je suis surprise par les hiéroglyphes qui sont gravés très profondément. Nous nous arrêtons pour admirer une représentation de la faune (poissons et oiseaux) des marais. Dans cette scène sont utilisés reliefs en creux et bas-reliefs.

 

 

 

Dans la première cour nous remarquons un beau plafond. Nous admirons les énormes colonnes gravées qui ont conservés de leurs pigments, les Statues, les magnifiques décorations au plafond au bleu profond constellés d’étoiles. Longue et enrichissante découverte. Isabelle et moi profitons d’un coin d’ombre déjà occupé par un ouvrier, et nous laissons le groupe s’éloigner. Il nous invite à nous asseoir et quand les autres reviennent nous en avons un peu appris sur son travail, ses horaires et la chaleur de ce mois de juillet. Je termine la visite avec un goût de « trop peu ». Nous traversons la route et nous prenons un jus de citron pressé à la cafétéria le Maratonga. Un vieux monsieur nous joue un peu de musique locale sur un instrument de fortune.

 

http://209.85.135.104/search?q=cache:ah7pt9gp780J:www.bubastis.be/voyage/hegypte/thebes06.html+visite+du+temple+de+Ramses+III&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=be&lr=lang_fr

 

Les minibus nous conduisent à la Vallée des artisans. Photo de groupe pour figer l’instant (mais qui a cette photo svpl ?) Prochain arrêt : une profonde excavation de 40 mètres,
appelée "puits des ostracas", mais qui ressemble plus à un énorme cratère. Les abords sont couverts de tessons de poterie qui n'ont aucun intérêt pour les archéologues mais bien à nos yeux. Une partie du grande entame unePromenade dans la montagne thébaine, les autres reprennent les minibus et nous attendrons au Sennefer. Nous parcourons une courte distance et nous sommes rejoints par un vendeur « d’antiquités » venujusque là ….. en moto. Ah là là qu’est ce qu’on s’est bien marré sur le coup ! Cette promenade dans le désert nous conduit par de petits chemins le long de la paroi sud du massif d'Assessif, avec vue splendide sur le site de Dei El Bahari - le Temple du roi Hatshepsout, toutes les tombes des Nobles du massif de Khoka. Nous buvons régulièrement car la chaleur sèche ne nous donne pas (encore) l’impression d’avoir soif. Nous arrivons après une heure de promenade dans la vallée des nobles, chez Mohamed Snake. Je suis heureuse d’y avoir participé !

(Sennefer www.senneferhotel.venez.fr)

 

Après quelques rafraichissements et un peu de repos, nous allons visiter la Tombe de Sennefer et Tombe de Rekmiré toutes deux situées à très courte distance (si on vous dit que c’est loin, c’est pour vous faire marcher – au figuré bien sûr !) Nous formons deux groupes afin de mieux profiter des visites. Le gardien de la tombe du Rekmire fait miroiter la lumière qu’il guide au fur et à mesure de notre avancée dans la tombe. Un couloir gauche et droit où nous admirons des scènes remarquables et émouvantes. Le plafond de la chapelle a la particularité de s’élever progressivement jusqu’à atteindre 8 mètres de haut.Changez ! Nous grimpons puis descendons (42 marches) vers la tombe Senefer qui est ….. parfaite. Nous sommes sous une voûte de grappes de raisins noirs. Nous arrivons dans un spéos suivi d’un caveau qui comporte deux salles. Un passage de 1.5m de haut nous amène dans une vaste salle aux 4 piliers. Les tableaux représentant Sennefer et sa séduisante épouse Meryt sont de toute beauté.

Sennefer : http://www.osirisnet.net/tombes/nobles/snfr/snfr.htm
Rekmire :http://louxoregypte.be/site/articles.php?lng=fr&pg=99



Repas chez Tayeeb, Koussa son épouse et leurs 6 enfants : excellentissime et chaleureux. ahlān wa sahlān != bienvenue ! Chez Tayeeb, on y mange d'abord avec les yeux, extasiés devant la multitude de plats servis. Avec les mains (fourchettes à dispo) : on sauce les plats et ce n'est que des "mmmh mmmh". La satisfaction est palpable. Nous apprécions ce moment exceptionnel. Confortablement assis à table, il y a de la place pour tout le monde (et nous étions plus de 20) : du karkadé, du pain épais et savoureux que l'on déchire, les plats de concombres - tomates, d'incomparables viandes, du riz, d'exceptionnelles pommes de terre, et encore et encore... Tayeeb qui veille à tout. Les femmes sontplusieurs à avoir préparé le repas. Ses enfants et leurs cousins sont venus aider. Tayeeb nous montre fièrement sa maison, et du toit : la merveilleuse vue sur la campagne verdoyante. On commente les photos de sa famille. Je parle avec son fils aîné, futur guide. En sortant de la maison, les enfants du village nous attendent : ils sont nombreux, tout sourire et ils nous accompagnent pour rejoindre la route. Leurs aînés répondent à nos bonjours. Je voudrais encore y être !
Retour à Louxor et relaxation à et/ou dans la piscine. Diner au 1886 de l’Old Winter Palace. Nous fêtons les 10 ans de Perrine. Col, (ok) 1 cravate par personne (ok) et veste sont de rigueur. Le tout est de se mettre d’accord sur la définition d’une veste.

Veste :Vêtement que l'on boutonne et qui se porte sur la partie haute du corps.Et c’est là que les opinions divergent. Brouhaha dans les rangs. Nous « prenons une veste » : Subir un échec(momentanément). Mais ils ‘’retourneront leur veste’’ : Changer d’opinion en fonction des circonstances.De toutes les façons « Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. C’est mon avis. Et je ne vois pas pourquoi j’en changerais » (dixit Philippe Geluck).

Un grand gâteau offert par Gérard vient clôturer cette magnifique …….journée. Nuitée

 

Matinée où nous profitons en individuel d’un long tour en calèche : plus de 2 heures, emmenés par Ahmed le caléchier pour visiter agréablement l’extérieur de la ville de Louxor. Il nous emmène voir ses chevaux, découvrir la campagne de Louxor, lemarché local, et quantité d'autres choses. Il connait les coins cachés, ceux où les touristes ne vont jamais, Regroupement à l’hôtel pour le transfert en autocar en convoi vers Esna (il n’y a que nous dans le convoi).

 

Esna située à 60 kms au sud de Louxor est le port d’attache de la Dahabeya qui sera pour quelques jours un peu nôtre ; c’est la Naema.Marhaba, bienvenue. Les 4 felouques mettent les voiles aussitôt, nous suivons, ainsi que le babour (gros bateau à moteur, avec salle à manger, douches, toilettes, bref, tout le confort) et un remorqueur pour parer au manque de vent.

 

En signe de bienvenue un verre de Karkadé frais (infusion de fleurs d’hibiscus, une spécialité égyptienne) que nous dégustons sur le pont ombragé. Certains d’entre nous ont eu l’excellentissime idée, lors de leurs achats matinaux, de se rendre à Louxor à la meilleure pâtisserie de Louxor,chez « Twinky » et c’est avec délice que nous lui faisons « son affaire » sans plus attendre. Ensuite, nous nous installons dans des chaises longues (attention aux petites vis papillons !)ou nous nous affalonssur les confortables coussins des bancs du pont, à l’ombre de toiles tendues, pour profiter de ces premierspaysage des rivages du Nil qui défilent devant nos yeux émerveillés (et plus encore).A bord, notamment deux chefs cuisiniers qui nous régaleront durant tout le voyage (commande à la demande aussi ) et 19 autres membres d’équipage pour tout ce convoi. Nous admirerons longtemps les rives du Nil, ses habitants. Nousobserverons, grâce à Sara, la flore, la faune, des oiseaux (huppe, ibis falcinelle, échasse, soui-manga, corneille mantelée, alcyon-pie, héron pourpré, héron cendré, héron garde-bœuf, vanneau éperonné, poule sultane, bubul arabique, hirondelles rustiques, hirondelles de rivages, hérons crabiers, aigrettes, cisticoles…..) Premier coucher de soleil (soupir de satisfaction).

 

Nous accostons sur la rive droite du Nil pour y passer la nuit. Nous sommes à 32 km au sud d’Esna.

 

Nous partons visiter El Kab : pour cela nous traversons, à pied, un petit village. Nous longeons les remparts de la vieille ville où d’après la légende se trouvaient les réserve de grains pour les ‘’7 vaches maigres’’. Elle est entourée d’une enceinte en brique crue. La ville aurait été dès l’époque néolithique. Nous marchons sur de larges chemins de terre, traversons une voie ferrée. Photo de jarres d’eau mises à disposition des voyageurs. Nous arrivons sur le site d’ El Kab : des tombes rupestres de la XIIe dynastie, creusées à flanc de montagne dans le rocher. Nous sommes les seuls visiteurs, les gardiens nous accompagnent.Chemin du retour : sympathique accueil lors de notre passage dans le village.

http://www.osirisnet.net/tombes/el_kab/el_kab.htm

 

La Naema reprend sa route. En route vers Edfou, nous passons sous un pont (bas de plafond le passage !). Nous passons tout à gauche de ce pont et l’équipage est satisfait de la manœuvre.Nous nous arrêtons à Ile de Farawza pour la nuit. Premier bain dans le Nil. Conduit par une felouque qui sera relayée par des calèches nous visitons letemple d’Edfou - le temple d’Horus, en fin d’après midi. La nuit tombe vite et écourte notre visite. Sortie obligatoire en passant devant les « boutiques » : La,Choukran (non merci) encore et encore. Grrrr ! Edfou est l’endroit que j’ai le moins apprécié, non pour son temple mais pour l’ambiance crée par les caléchiers maltraitants leur chevaux ; Il y a un monde entre les calèches à Louxor et celles-ci. Les chevaux sont épuisés, malingres, parfois blessés. Les conducteurs (car on ne peut pas ici parler de caléchiers) sont parfois bien peu enclin à considérer leur cheval comme un être vivant et à le respecter.

Nous n’avons pas hésité au cours de cette croisière à crier d’une même voix, après de jeunes gamins qui frappait violement leur âne. Nous étions soutenus par l’équipage qui les haranguait alors en arabe. Nous regagnons avec bonheur l’abri offert par nos bateaux. Nuitée http://www.bubastis.be/voyage/hegypte/edfou.html

 

Navigation.Arrêt promenade dans les jardins de Ramadi : nous découvrons des plantations de bananiers, manguiers, de canne à sucre. La Naema nous récupère un peu plus loin.Reprise de la navigation jusqu’au Gebel Silsilah.

http://209.85.135.104/search?q=cache:2TajV8V02vEJ:balladeegyptienne.blogspirit.com/media/02/02/8590ada87e280764f511783a16d84398.doc+Gebel+Silsilah&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=be&lr=lang_fr

 

Bain dans le Nil. Nuit devant le spéos (Chapelle) d’Horemheb illuminé pour nous. Seul le haut du spéos est illuminé, ce qui attire les insectes vers les éclairages etnous laisse ainsi à l'abri des piqûres éventuelles. Mais nous étions préparés à les affronter : tous nous avions notre ‘’spritcha anti moustique’’ (les 2 seules attaquées l’ont été au Caire et leurs jambes s’en sont souvenues longtemps, méchante bête va !). A chaque passage au Spéos, l’équipage nettoie les berges voulant engendrer des actions similaires.Le sol est jonché de cannettes de bière et autres détritus certainement abandonnés par les croisiéristes d’un jour venu faire la fête à bord d’une felouque, en mangeant une boite de sardines pour tout repas. Une opération de nettoyage des rives du Nil va être entreprise, à l'initiative de Sara, des Gréements du Nil. Un bateau spécialement conçu, avec 4 membres d'équipage, sillonnera les rives des endroits où accostent les bateaux des Gréements du Nil et ramasseront tous les détritus laissés par tout le monde et disposeront des poubelles aux endroits stratégiques. Voici un bel exemple de respect de l'environnement et de quoi faire réfléchir ceux qui abandonnent leurs détritus n'importe où.

Sabah Et Kéhir, Bonjour.Certaines (2) sont souvent les premières levées pour ne pas perdre une miette de la journée. Nous profitons du lever du soleil, du silence, faisons quelques photos, parlons à voix basse.

Après le petit-déjeuner, promenade matinale pour lavisite du Spéos. De la forme d’un ‘’T’’ renversé, il est constitué d’une salle toute en largeur, et d’un sanctuaire profond et étroit. Poursuite vers les anciennes carrières de grès. Des milliers d’hommes œuvrèrent dans les carrières de Silsila afin d’extraire le grès qui serviraà édifier les temples de Karnak, Louxor, Kom Ombo, Edfou. Passage au milieu des falaises abruptes où ondécouvre des carrières creusées de plusieurs petites chapelles, sanctuaire d’Horemheb, lieux de célébration. A cet endroit, le Nil rétrécit. La Naema s’est avancée pour venir nous récupérer. Navigation jusqu’à l’île de Faris.

Ras-Ras : Notre promenade débute par une excursion dans la campagne à la découverte des jardins, plantations d’arbres fruitiers, et des cultures traditionnelles des fellahs (paysan laboureur). La mangue mangée à l’Egyptienne nous donne des forces pour atteindre notre but. Comment la manger ?Une mangue bien mûre, que vous faite rouler entre les mains un peu …. fermement !La pulpe se détache du noyau pour former une pâte, un petit croc dans la peau et vous dégustez. (Attention les tâches). Du Temple de Ras-Ras il ne reste que quelques pierres éparses. Le soleil est rude, la marche est longue. On n’en voit pas le bout. Mais plus la tâche est ardue, plus le groupe fusionne ; Je donne ma bouteille d’eauon partage tout ce qu’il reste à manger : un bonbon, une barre aux céréales. On se soutient physiquement, nous devenons tantôt bâton, tantôt battu. Chacun a trouvé sur qui se reposer et c’est là que la cohésion de notre groupe prend tout son effet.Nous lançons un signal version moderne (appel de mobile à mobile) et le babour vient nous chercher. Sitôt à bord les jeunes se jettent sur le diner.Navigation. C’est la pleine lune. Arrêt à l’île de Maniha pour la nuit.Bain dans le Nil. http://alain.guilleux.free.fr/ras-ras/temple-ras-ras.html

Navigation et arrêt le long d’une plage de sable et de dunes avant le pont d’Assouan. Transfert felouque & taxi vers le souk d’Assouan. Le souk d'Assouan est très animé, surtout en soirée. Il s'étend parallèlement à la corniche sur 4 km ; couleurs, bruits, et surtout senteurs d'épices font la réputation de ce souk depuis des millénaires. Quelques achats surtout d’huile de cumin noir. Au souk d’Assouan, tout est gratuit…. jusqu’à la caisse.Nous ramenons aussi quelques courses pour la Naema dont 2 ou 3 bonbonnes de Gaz : il ne manquerait plus qu’on nous prenne pour ce que l’on n’est pas ! En rejoignant le pont d’Assouan, nous passons devant une palmeraie déclarant un début d’incendie : ses lumières se verront de loin. Le chauffeur du Taxi explique à Sara que se construisent de nouveaux débarcadères pour les bateaux de croisière et qui seront à l’avenir logés en dehors de la ville : ça ne va pas faire que des heureux. Retour à la nuit tombée. http://www.vazyvite.com/html/egypte/egypte_assouan.htm

Départ du groupe pour 2 jours vers Abou Simbelavec retour par le temple de Philae.

Nous nous restons à bord à ne rien faire que nous reposer, faire la sieste et profiter du bateau. Promenade accompagnée dans les champs et pause boissons dans un village au milieu de nulle part. Retour à la lampe de poche. Nos 2 garçons ont dormi sur le pont.Le lendemain dès le petit-déjeuner avalé, une felouque nous amène vers Assouan. Passage et vue sur le mausolée de l’Agha Khan III,le célèbre hôtel de luxe ‘Old Cataract’, l’île éléphantineC’est du grand art de ’’conduire’’ une felouque. Comme presque' en toutes saisons le vent souffle du nord et que nous naviguons dans cette direction, nous avançons en louvoyant, chaque felouque croisant les autres au milieu du fleuve en une chorégraphie très bien réglée, quand ce n’est pas entre 2 gros bateaux venant de front que notre rais se glisse avec assurance.

 

Notre équipage rivalise de dextérité pour aller plus vite que les autres. Nous admirons le paysage, confortablement étendus sur les matelas qui recouvrent le pont de l'embarcation, bien à l'abri des rayons du soleil et en goûtant à la douce température qui nous entoure, si près de l'eau. Dans l’après-midi, tout le monde est de retour à bord. Nuitée. C’est déjà le demi-tour en direction d’Esna (Nous, pas aimer!)

Au matin visite du village deDaraw situé à 30 km d’Assouan. Nous sommes emmenés non en tuck-tuck, mais sportivement quand même surtout pour les hommes qui font le trajet accroché à l’arrière du véhicule. Ce village vautle détour pour son marché aux dromadaires (souk al-gamaal). La plupart des animaux sont acheminés en caravanes depuis le Soudan, le long des la route des « Quarante-Jours » jusqu’au nord d’Abou Simbel puis transportés en camion à Daraw. D’autres pénètrent en Égypte à Wadi al-Alagi en caravanes, traversent le désert Arabique (oriental) et arrivent au marché par petits groupes. Bien que le négoce ait lieu toute la semaine, le dimanche est le jour où afflue le plus grand nombre de bêtes en provenance d’Abou Simbel, parfois jusqu’à 2000.

Nous sommes les seuls étrangers dans ce gros bourg et notre présence laisse indifférent. Qui a parlé de harcèlement ? Nous avons découvert le marché populaire, habillés respectueusement et de nos regards bienveillants nous recevons très souvent d’autres regards d’acceptation. Nous avons fait quelques achats : fleurs de Karkadé, citrons limes, galabiyas. Nous nous sommes installés à l’extérieur d’un café pour nous désaltérer et il ne fût pas question que les dames restent debout : des chaises apportées manu militari et nous sommes invitées à nous assoir.
Les dromadaires vendus ici connaîtront des destins différents: Certains privilégiés deviendront animaux de course en Arabie ou dans les Emirats, d'autres seront animaux de bât et les plus malheureux finiront ... en brochettes ou en ragoût. D'ailleurs nous goûterons la tajinade dromadaire au repas du soir, Nous sommes enthousiasme et nous nous réjouissons de cette expérience gastronomique que nous découvrons à la lueur des bougies toujours éclairés par le clair de Lune.
http://balladeegyptienne.blogspirit.com/archive/2007/07/31/le-grand-marche-de-daraw-1.html
Navigation jusqu’à Kom Ombo. La Naema est à quai et nous parcourons à pied la courte distance jusqu’au temple. Les rues sont désertes les magasins sont fermés. Le temple est situé en bordure du Nil ce qui facilite son accès. Le temple de Kom Ombo est un temple double, il est dédié à deux divinités : Sobek le crocodile et Haroéris à tête de faucon (Horus le Grand). On y voit des crocodiles momifiés retrouvés dans le cimetière mitoyen, le calendrier égyptien, une gravure des instruments de chirurgie rangés sur un plateau devant Imhotep (médecin et architecte du Complexe Funéraire de Djoser). Retour aux bateaux accompagnés d’enfants qui veulent nous vendre quelques colifichets : Navigation http://egypte.webou.net/index.php?section=ter&article=2
Nous sommes de retour au Spéos d’Horemheb.

http://alain.guilleux.free.fr/croisiere-nil-insolite/croisiere-nil-insolite.html

 

A l’aube nous partons pour une marche d’environ 3 heuresdans leWadi (vallée)el Shott afin d’y découvrir des peintures etdes gravures rupestres dispersées dans cette belle nature. Paysage de sable et de grès où nousdécouvrons de très beaux pétroglyphes représentant des bateaux, des animaux et des souverains.

 

Nous faisons même un « tout shuss » sur une grande dune. Les montées c’est moins marrant mais le petit Ahmed,m’aide de toutes ses forces. Il ne faut pas me déconcentrer pendant la montée sinon c’est fou rire assuré et montée dans le nez ! Nous n’avons vu ni chacal, ni trace laissée dans le sable par les vipères à cornes, ni les cobras mais un beau squelette de….. dromadaire. La dernière demi-heure est une marche ombragée le long d’un petit canal d’irrigation du Nil. Je ferme la marche en traînant un peu :pas envie que ça se termine : j’en veux encore et encore. De retour au bateau nous voyons défiler + de 30 bateaux de tourisme ‘’à à à la queue leu leu …. ‘

 

Ile Farawi : Certains sont partis faire un dernier tour en felouque et quand ils reviennent, les tables ont étédressées sur la plage par l’équipage. Nous dégustons nos traditionnels « 5 » plats (au moins) Un groupe de musiciens venu du village voisin viendra animer (à coup de haut parleur) en chansons et musique l’après repas. Ils ont organisé une fête merveilleuse où nous admirerons le talent du rais Badri dans la danse du bâton, vrai art martial où il est le meilleur : quelle majesté dans sa galabiyaà manches pagodes. Il estencouragé par tous les felouquiers. Beaucoup d’entre nous ont dansé avec énormément de plaisir, la musique s’est arrêtée en nous laissant sur notre fin de croisière. Dernière nuit. Dernière aube sur le Nil. Quelles sont mes impressions sur ce voyage m’a demandé Alain ?

 

'L'espace pont' bâché intelligemment au gré de la course du soleil est mon endroit préféré car c'est l'endroit des échanges, le nombril du bateau : rencontres, discussions, repas, endormissement (1h de fraicheur pour s'endormir doucement), réveil (dès l'éveil hop 1 lever de soleil et/ou l'observation de la vie à bord qui commence, les felouques encore bâchées, l'équipage qui dort à l'abri de grosses couvertures).

Les escaliers du pont sont mon poste d'observation : l'horizon, les oiseaux (c'est quoi celui là Sara? et de plonger son nez dans le livre adéquat), beaucoup de vent, un endroit sécurisant comme un cocon.

Le pont avant où l'on s'assied pour observer au loin (le remorqueur, le babour, les felouques, les toutous de croisière), le drapeau égyptien qui claque, du linge qui sèche, 'échanger' avec l'équipage, la préparation du thé, observer les déplacements , fourrer régulièrement mon nez à la cuisine pour apprendre les recettes gentiment expliquées.(arabe, anglais, français, les mains qui font les gestes, les têtes qui disent m'as-tu compris,Naam/ Aywa oui,j'ai compris, ). Les cordes tirées, attachées, détachées. Retenir son souffle quand la Naema passe sous le grand pont 'passera - passera pas'! & ouffff .

La cabine où j'ai voulu passer le moins de temps car je savais le temps compté et je voulais profiter de l'extérieur au maximum (mais qui me tendait les bras lorsque le marchand de sable du Nil était passé et il passait chaque soir : ah si j'avais pu dormir moins pour profiter plus de mes 24 heures). Les bruits venant de l'extérieur y sont atténués, bien dormir mais vivre pleinement l'extérieur (le chant matinal duMuezzin, le croassement des grenouilles et surtout les 'splash' de l'eau quand des poissons remontent à la surface ou que la Naema fait une petite danse avec la berge).

Les coussins des salons de la Naema, à leur place ou posés contre le bastingage du pont arrière, en position semi-assise, sont un vrai bonheur pour la découverte de ce qui nous entoure, ainsi que les transats : de la pure relaxation le popotin près du sol, les doigts de pieds en éventail.

La position debout pour voir plus loin, fouiller l'horizon pour découvrir nos felouques (ils sont où nos petits ?), découvrir de très loin l'évolution du paysage (et parfois malheureusement constater la pollution : qu'il vienne voir le Ministre dit Sara, je lui montrerais ce qu'ils en font de notre Nil, c'est honteux), répondre aux personnes qui crient après nous du rivage.

Faire 'sa grandiveuse' quand passe un gros bateau en pensant aux regards d'envie que ceux qui sont à bord doivent plus que certainement nous lancer (c'est qui qui photographie l'autre ? : c'est eux). La joie et la fierté de retrouver la Naema au retour d'une promenade et savourer la chance qu'elle soit un peu la nôtre à ce moment là.

Etre sur laNaema pour l'observation de la faune et de la flore est un grand atout, on a plus de temps pour l'aborder, la voir arriver et s'éloigner.

Enfin : le silence, le bruit du vent dans la toile des voiles, le grincement du bois de la barre de gouvernail, le clapotis de l'eau, marcher pieds nus sur le bois vernis du pont, encaisser les roulis envoyés par les grands bateaux qui passent au loin, observer l'accostage et le travail qui l'entoure, la force physique qui lui est nécessaire. Les yeux étonnés des petits buffles qui nous voient envahir leur plage. Le travail sans relâche de la toilette de Naema (grosse gâtée va !)

 

La délicieuse odeur des cuisines qui vient nous titiller les narines : se planter du bon côté du bateau pour en profiter un maximum. La langue arabe parlée tantôt avec douceur, chamaille ou fermeté. L'appel à la prière, s'éloigner discrètement pour respecter ce moment qu'il ne m'appartient pas d'observer. La musique égyptienne du petit radio cassette. Le 'comme chez soi' : on se sert dans le frigo, on prend un livre. Les rires de l'équipage. Les îlots de solitude ou de partage que chacun crée à son gré en s'isolant ou en s'attablant, le respect de l'espace de chacun, les blagues racontées. Le paysage qui défile au gré du Nil. Les repas à la bougie et au clair de lune pour ne pas attirer les moustiques (les plats que l'on devine avant de les découvrir à la lampe de poche c'est beaucoup plus marrant), la grande table qui est déjà prête pour le lendemain matin et qui nous tend les bras. Le bruit des ? grillons la nuit, des ânes, des chiens, et l'absence des autres bruits qui nous polluent habituellement, pas d'horloge qui sonne, pas de 'tic-tac', pas de réveil qui sonne, pas de Gsm (eh bien oui au fait je n'en n'ai jamais entendu un), pas les infos à la radio, pas de télévision (il y en a une, mais pas envie), pas de bulletin météo (pas la peine : demain il fera beau), pas de sonnette à la porte d'entrée , ...

Certainement encore plein de 'pas de' qui nous délivre et beaucoup d'autres 'il y a' qui nous remplissent au goutte à goutte du Nil . Ah oui Alain & Sara je voudrais être poète pour dire tout cela, mais si ça se raconte bien, cela se vit encore bien mieux

 

Nous débarquons à regret de la Naema àEsna et faisons notre Mas Salaam, au revoir à l’équipage. Un car assure letransfert en convoi vers Louxor. Repas de midi au Maxime. Nous traversons la rue : passage (intéressé) chez ‘’Jewel of the Nile’’ (0123588604). Nous nous dispersons car pour les uns ce seraVillage artisanal Nubien puis repos à la ferme saqyah, pour les autres Temple de Louxor ou encore shopping

http://good-times.webshots.com/album/557109251XzMIZY

http://touregypt.net/teblog/luxornews/?p=541

Vol Louxor / Le Caire et installation à l’Hôtel Shepheard. Nuitée.

 

Kalini notre guide Cairotenous accompagne pour ces 2 derniers jours en Egypte.

 

Visite de la Mosquée du Sultan Ahmad Ibn Touloun, La cour (sahn), la fontaine (au centre) et le minaret à escalier en forme d'une spirale (ça grimpe ça grimpte).Cette mosquée est le plus ancien témoin architectural intact de l'islam en Egypte, elle a été construite entre 876 et 879) sous l'ordre du gouverneur de l'Égypte puis le Sultan de l'Égypte, Ahmad Ibn Touloun (le fondateur de la dynastie toulounide, 870 à 905 ap.J.-C.). Nous sommes photographiés par un joyeux groupe venant de Dubaï.

 

Ensuite, le Quartier Copte quiest un quartier très particulier du Caire. Au lieu d'apercevoir des minarets tous les 50 m, ce sont les églises coptes qui foisonnent. Ce quartier nous ramène une quinzaine de siècles en arrière au temps de l'apogée de la religion chrétienne en Egypte. Des Tours et un mur romain rappellent l'ancienne enceinte. Nous nous arrêtons devant l’ancienne citadelle romaine (ou Tour de Babylone du quartier copte)

 

Nous visitons l’église copte Sainte Brigitte où nous partageons symboliquementle pain avec Kalini. L’endroit dégage en moi beaucoup d’émotions. Le dessin d’une croix copte est pur. A la sortie, quelques achats « copte » à prix très démocratiques.

Excellent & démocratique repas de midi au restaurant "SOIREE’’ sur les conseils de Kalini.

 

Nous nous déplaçons maintenant à pied, sans parfois nous apercevoir que tout le monde ne suit pas le mouvement : sorry Marc et Lydie !

Bab el Futuh, rues étroites, pittoresques,pavée et bordées de maisons à moucharabiehs. Nous visitonsBeit El Suhaymi, une maison de riches notables du XVIIIème siècle. Rénové, l'ensemble est magnifique! L'intérieur offre une visite rafraichissante. Nous avons admiré la variété de style des pièces et le joli travail des moucharabiehs en bois d'olive. Certains ont même pavoisés sur « le trône ».

 

Nous poursuivons, toujours à pied,vers lequartier El Azhar. Doté du plus grand souk du Caire : le khan Kalili envahi par les touristes (oh les énormes parures bijou : miam).

Nous arrivons auCafé Fishawi (ou le café des miroirs) qui était par le passé un endroit de réunion pour les artistes locaux, et qui n’a pas changé depuis près de 200 ans. Il fut fréquenté par l'écrivain prix-Nobel Naguib Mahfouz, un des auteurs égyptiens les plus connus (de Mireille). L’heure est à la pause pour un thé servi sur un plateau en cuivre avec un verre d’eau fraîche et une coupelle de sucre.

 

Direction Le Moqqatam qui est le quartier des chiffonniers. Nous traversons le quartier chrétien des zabbalines (les éboueurs du Caire). Les maisons de briques qui bordent la rue boueuse regorgent de sacs d’ordures à traiter. La pauvreté des habitants est saisissante.

Ces hommespartent dès le matin avec leurs charrettes pour collecter les poubelles du Caire. Toutes ces ordures sont ensuite ramenées au Moqqatam pour y être triées et recyclées ou brûlées. Ilsne sont pas payés par le gouvernement. Ils tirent leurs revenus du recyclage des matières. Ce quartier est bien sûr l’un des plus pauvres et aussi du fait de l’activité l’un des plus sales du Caire. Beaucoup d’associations caritatives œuvrent dans ce secteur. Sœur Emmanuelle est l’une des premières à y avoir créé un centre et un dispensaire pour tenter d’y améliorer les conditions de vie. De nombreux progrès ont déjà été réalisés dans ce quartier bien que la vie y soit toujours difficile.

Notre bus se faufile avec grande difficulté, marche avant, arrière. Ça passe !Et c’est de grands applaudissements dans la rue. Nous sommes émerveillés de leur accueil, de leur sourire. Ce n’est que grands signes amicaux vers nous. Les touristes qui ne voient pas l’envers du décor ne savent pas qu’un peu de solidarité envers eux les aidera à sortir de cette misère qui n’est pas une fatalité.

Nous continuons à pied et passons un porche imposant derrière lequel se cache une oasis de calme, au pied des falaises du Moqattam. Nous grimpons une rueasphaltée, impeccable,bordée d’une allée d’arbres.

 

Le vaste sanctuaire de Saint-Simon compte sept églises cachées dans la roche. La principale a une façade ordinaire, décorée de mosaïques et dominée par deux petites tours carrées. Mais en entrant ou en empruntant un long tunnel, on arrive à une immense salle de 10000 mètres carrés en demi-cercle, dont les gradins de bois peuvent accueillir plus de 5000 personnes. La moitié des places sont protégées du soleil par la falaise qui surplombe l’église. Dans l’église de saint Paul (Bola) subsiste aussi une image miraculeuse de Jésus. Ce poster moderne au cadre abîmé a résisté à un incendie qui a ravagé l’endroit et laissé jusqu’à aujourd’hui le plafond noir de suie. Nous prenons place autour de Kalini et bientôt quelques visiteurs, rejoints par d’autres, entament des chants religieux. Mes yeux ne peuvent plus contenir mon émotion.

A proximité de l’édifice principal, des églises troglodytes sont éparpillées sur le site. Par leur forme ou leurs décors, toutes réservent des surprises. On peut même découvrir deux églises superposées, Saint-Simon et Saint-Marc, ancrées dans la roche de la montagne. L’église supérieure comprend 2000 places, avec un espace réservé aux femmes. La notoriété du sanctuaire ne cesse de s’accroître depuis trente ans. Aujourd’hui, au-delà des nombreux coptes du quartier, des chrétiens de toute l’Egypte y viennent en pèlerinage

Nous nous rendons auParc Al Azhar au coucher du soleil, petites cascades, coins merveilleux, oasis de paix et de verdure sur les hauteurs du Caire, vue sur la citadelle, lieux de repos. Offert par l'Agha Khan à la capitale égyptienne, c’est un parc de 30 hectares, ouvert en 2004,au cœur de la ville, qui se veut à la fois un poumon vert, une source de développement pour les quartiers environnants, un espace culturel et un lieu de détente. Nous nous installons les uns sur les pelouses, les autres sur les bancs.

 

 

 

Je me suis assise à côté d’un couple non sans avoir demandé : la dame se tourne vers moi et me tend une poignée de pistaches avec un grand sourire. J’appelle Germain, que je présente, et lui demande de partager avec nos autres jeunes. Je croque dans quelque chose mais sans l’avoir épluché auparavant. Une petite fille rit de moi.Comme il fait bon d’être là.

Après le diner pris à l’hôtel nous nous retrouvons tous pour cette dernière soirée, au bar de l’hôtel. Nous sommes si proches de la fin de ce voyage !

http://ismaili.net/timeline/2004/20041227be.html

 

Après le petit-déjeuner, et accompagnés de Kalini, nous couvrons à pied la courte distance qui nous sépare du Musée des Antiquités (1835). L’arrivée d’un groupe, sans « groupamobile » semble poser ? aux gardiens mandatés pour surveiller l’entrée : tout ce qui n’est pas habituel mérite que l’on s’y arrête un instant. Nous profitons de quelques instants à l’extérieur avant de passer les différents portiques de sécurité. Je dois faire un passage par la case « merci de déposer votre appareil photo à la garderie ».Nous ne sommes pas DU TOUT habitués à la foule, nos oreilles en prennent un bon coup ! Nous suivons Kalini qui connait tous les points d’intérêts.L'exposition phare est le bien connu trésor de Toutankhamon. Ce pharaon, qui a régné peu de temps, est célèbre depuis 1922, date de la découverte de son tombeau par Howard Carter. C'est le seul tombeau découvert intact à ce jour. Le mobilier funéraire qui était enfermé dans la Vallée des Rois se trouve au premier étage du Musée. La salle d'Or montre les bijoux étonnants qui paraient les sarcophages emboitées comme des poupées russes et la momie du pharaon Isabelle et Fanny ne finissent pas de l’admirer.

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_musee_du_caire_un_fabuleux_capharnaum_se_modernise.asp

 

Retour à l’hôtel pour récupérer nos bagages et quitter Isabelle, Christophe, Fanny et Alexandre qui repartiront le lendemain. La porte tournante nous avaleet nous jette vers notre destination de retour.

 

En réponse au post de Gérard sur notre voyage Eté 2008 : j’ai répondu dès le lendemain

 

Premiers mots "à chaud" après ce merveilleux voyage : Fabuleux !

Les mots se bousculent dans ma tête, l'émotion de vous avoir quitté est vive, impossible actuellement de décrire ce que nous avons vécu : des MERVEILLES !

Trop de belles choses, de moments incomparables, de personnes inoubliables. Je parle de nous, je parle des Egyptiens. Vous, lecteur, ne vous laisser pas guider par toutes les bêtises lues ou entendues : suivez le berger qui vous guide ici et vivez avec les Egyptiens en les respectant par votre conduite, vous recevrez au centuple !

On y retournera, o­n se reverra mais la magie de ce premier voyage est incomparable. MerciGérard, Merci Sara, Ahmed et Sayed, Merci nos guides, Merci Zizou, Merci à nos felouquiers, Merci l'équipage, Merci à nos anges gardiens Badawi et Ibrehim, Merci à nos chefs cuisiniers, Merci Rageeb et son fils Ahmed et les caléchiers, Merci Tayeeb, sa femme et ses enfants. Big bisous à nos jeunes : Fanny, Alexandre, Romain, Aline, Perrine, Amélien, Valentin, Ludovic et à mes "Florian et Germain". A nos gentlemen : (coach) Roland, Alain, Vincent, Chistophe 'paparazzi', Marc, My Michel et encore Merci Gérard. Et à vous mes "soeurs" : Sara, Lydie, Mireille, IsaBELLE et Marie : BIZZZZZDominique

 

Les mots ne sont plus seulement dans ma tête, ils sont aussi sur ces pages. Elles ont ainsi libérer un peu de place, car je suis toujours envahie par tout cela.

On yretournera ? On y retournera !

 

Eté 2008 vu par deux ados

Le voyage était super, la croisière sur la felouque et sur la Naema était géniale, et même si nous nous levions tôt çà en valait toujours la peine (surtout le jour de la balade dans le desert)
Nous sommes allés sur des sites merveilleux : les pyramides, Abu Simbel, le temple de Karnak, le village pharaonique ...
mais nous avons aussi visité la vraie Egypte avec le marché de Daraw et le Moqqatam (les chiffonniers du Caire).

Les repas étaient délicieux (surtout le repas chez Tayeeb) et tous les repas sur le babour (avec notre chef MOMO et la chanson du MIAM MIAM).
Si on ajoute à çà la SUPER ambiance entre nous tous, le voyage était parfait.

Merci à Gérard de nous avoir permis de faire ce merveilleux voyage, et merci à tous pour ces moments de bonheur.

Vava et Mimi

Eté 2008 vu par Christophe

Partir avec Gérard, c'est faire un voyage dans l'Egypte authentique. Amoureux du monde arabe, de l'Histoire, de nature, de grands espaces, vous serez comblés.

Partir avec Gérard, c'est partager un parcours initiatique dans le berceau de notre civilisation. Passionnés de la grande aventure humaine, sans être égyptologue, vous comprendrez mieux toute l'importance de l'épopée pharaonique.

Le parcours proposé cet été fut exceptionnel, du Caire, mégapole incroyable de par son patrimoine et par son activité quotidienne, jusqu'à Abu Simbel. Le temps s'arrête et chaque instant se remplit d'images de paysage et de sourires.

Les principaux sites ont été visités dans la plus totale quiètude et le voyage en felouque et en dahabeya fut un bonheur pur. Comment rester indifférents aux contrastes des moments vécus: manger égyptien chez l'habitant le midi et diner au Winter Palace le soir, lequel fut le meilleur d'après vous? Sortir d'une nuit paisible à la belle étoile sur le Nil et se retrouver une heure après en plein marché aux bestiaux de Daraw, quelle agence vous le proposera? Marcher deux heures dans le désert à la recherche de gravures rupestres et se rafraichir par une baignade dans le Nil, on ne l'imagine même pas au Club Med!

Si vous êtes accros des croisières ou l'on s'amuse au rythme des tournois de Monopoly, des buffets garnis de 12 heures et 19 heures 30 précises, des chenilles qui redémarrent, le tout entrecoupé de bains chlorés et de visites de beaux magasins climatisés autour de batiments plus vieux qu'Hérode, évitez Gérard, c'est pas le genre de la maison!!

Suite du voyage été 2008

Souvent, en voyage, on sympathise avec l'une ou l'autre personne, parfois on reste en contact, mais ici, ce sont 21 personnes qui ont toutes ensemble ont tissé des liens d'amitié.

De la plus jeune au plus âgé, nous avions hâte de nous revoir et ce fut le cas en Champagne lors d'un week-end exceptionnellement ensoleillé. La Champagne fut choisie en raison de sa position à presqu'égale distance de chacun ( Rouen, Orléans, Colmar, Bruxelles et Liège).

C'est donc avec une presque parfaite synchronisation que tous sont arrivés vers 18.00 à La Rothière et aussitôt nous avions tous l'impression de nous être quittés à peine une semaine plus tôt.

Promenades en forêt, au bord des lacs, visite du vieux Troyes furent un ravissement, entrecoupés de dégustations de plats du terroir et, avec modération, de liquides du terroir.

Il y aurait tant à dire sur ces retrouvailles ... Découverte de merveilleuses, d'extraordinaires photos réalisées en Egypte par Christophe dégustation d'un remarquable Munster et de non moins délicieux vins alsaciens amenés par Roland, d'un cramique au chocolat amené par Dominique, séquence disco hard punk sur le parking ... et ailleurs .... I love Rock'n roll ...

Seules ombres au tableau ... Ce fut vraiment trop, trop court ... et les prochaines retrouvailles, le week-end du 1 mai semblent loin, très loin.

Voici les participants, manquent sur la photo les 4 enfants du groupe; Perrine et Yann, qui avaient un travail scolaire à réaliser et Alexandre et Germain, retenus par leur Nintendo DS ...

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