Déjà plus de 1.200.000 visiteurs ont parcouru ce site destiné à vous aider dans la conception et la réalisation d'un voyage en Egypte. Depuis quelques temps, de graves problèmes de santé m'ont empêché d'améliorer son contenu et sa forme, je vous prie de m'en excuser et de tout faire afin d'être le plus possible proche de l'actualité.
Louxoregypte.be
Pour tout contact:
louxoregypte@gmail.com
Pourquoi des coups de couer ?
Parce que tout simplement ce sont des petites choses qui m'ont fait craquer...
Que ce soient des chansons, des contes, des paysages, des endroits, j'ai tenu à les partager avec vous, en espérant que vous aussi, vous craquerez...
LA TOMBE DE REKMIRE.
Un des endroits dont je ne me lasse jamais.
La tombe de Rekmire se trouve dans la Vallée des Nobles, partie haute, juste après ce qui fut l'entrée de la cafeteria Sennefer, de mon ami Mohamed Snake.
Vizir (premier ministre) de Toutmosis III et d'Amenhophis II, tout comme le furent précedemment ses arrières grand pères et grand pères, il a occupé ce haut rang dans la hiérarchie sociale alors que l'Egypte connaissait son âge d'or et organisait des expéditions tout azimuth.
Il était responsable de la région s'étendant d'Assiout à Assouan, tout en assumant aussi les fonctions de maire de Thèbes et d'officiant à Karnak.
Une de mes scènes préférées se trouve à l'entrée, dans le couloir de gauche, au fond à droite.
Elle représente les tributs apportés par les peuples inféodés à l'Egypte.
Une finesse dans les détails (Les taches de cette panthère, …), de l'humour
(Ah, ce petit singe accroché au cou d'une girafe…), une scène vraiment remarquable.
En pénétrant dans la chapelle, on est surpris par sa structure: haut de 3 mètres à l'entrée, le plafond s'élève progressivement pour atteindre 8m. au fond.
Droit devant se trouve la niche où devait se trouver la statue funéraire de Rekmire.
En dessous de lui, les 7 portes vers l'au-delà.
Sur la paroi de gauche, il y a de très nombreuses représentations des métiers pratiqués sous la surveillance et l'autorité du défunt: Menuisiers, potiers, apiculteurs, tanneurs, orfèvres, briquetiers se succèdent avec force détail quant à leur façon de travailler.
Vous connaissez le signe représentant une peau tannée et qui est chez nous le symbole indiquant d'un article de maroquinerie ou des chaussures est cuir ?
Eh bien, ce n'est pas exactement une création récente: Deux symboles identiques se trouvent dans cette tombe vieille de plus de 3.400 ans !
Toute la partie avant gauche de la chapelle décrit des scènes de vie tandis que la seconde partie gauche montre la procession funéraire.
La partie au fond à droite présente les scènes d'offrandes au défunt et la partie avant droite, d'une finesse artistique remarquable, nous indique que la mort n'était pas un passage triste mais au contraire un moment merveilleux car le défunt allait connaître la vie éternelle.
Une fresque admirable représente les musiciens, danseurs et danseuses qui animaient les funérailles et le banquet funéraire.
Mohamed dit à son fils Ahmed: "Demain nous irons au marché ensemble".
Le lendemain, Mohamed monte sur l'âne, son fils le suit à pieds. ils arrivent au marché et entendent : "C'est honteux, voyez comme son fils doit marcher alors que lui se pavane sur son âne".
Le lendemain, Ahmed monte sur l'âne et Mohamed va à pied. Arrivés au marché, ils entendent "C'est honteux, le gamin est bien à l'aise sur l'âne tandis que le pauvre père doit aller à pieds".
Le jour suivant, ils vont à pieds tous deux, en tenant l'âne par une corde. Les commentaires jaillissent "Regardez comme ils sont stupides, ils ont un âne et ne s'en servent pas".
Puis lorsqu'ils arrivent tous deux montés sur l'âne, les critiques fusent: "Regardez comme ils maltraitent cette pauvre bête!".
Mohamed dit alors à son fils:
"Tu vois, fils, quoi que tu fasses, il y aura toujours des imbéciles pour dire du mal de toi.
Alors, ignore les critiques et les gens stupides et suis ta Route sans s'occuper d'eux."
Encore une chanson qui me vient à la tête quand nous chantons ensemble le soir au feu de camp dans le désert ou lors des soirées avec mes amis égyptiens.
Ensemble
by Pierre Rapsat
Album: Dazibao
Ensemble, ensemble
Même si l'on est différent
Et savoir traverser le temps
Tous simplement ensemble
Ensemble, ensemble
Découvrir que l'on a un do
nVivre les mêmes émotions
Avoir le coeur qui tremble
Sur cette étrange mappemonde
Où le plus beau côtoie l'immonde
Pour se défendre
Tout ce que l'on cherche à nous prendre
Tout ce que l'on cherche à nous vendre pour se comprendre
Ensemble, ensemble
Même si l'on n'est différent
Et savoir traverser le temps
Tout simplement ensemble
Car même si tout va plus vite
Il y a antant de choses tristes
Autour de nous
Dans les images qu'on nous propose
Autant de gens qui s'opposent
Et de portes closes
Mais ensemble, ensemble
Découvrir que l'on a un don
Vivre les mêmes émotions
Avoir le coeur qui tremble
Qu'on adore ou qu'on s'ignore
De toutes façons
Entre ceux qui viennent et ceux qui s'en vont
Entre les rires et les larmes, les chansons
Passe, passe et on passe le temps
Tout simplement ensemble
Ensemble, ensemble
Même si l'on est différent
Ensemble, ensemble
Et savoir traverser le temps
Vivre les mêmes émotions
Avoir le coeur qui tremble
Simplement ensemble ensemble
Simplement ensemble.
Poème de Bernard Dimey
Trouvé sur le site http://jccabanel.free.fr/th_deux_poemes_de_bernard_dimey.htm (Merci pour le lien, Sara)
Rien à voir avec la nébuleuse d'associations du même nom !
Les enfants de Louxor
Quand je sens, certains soirs, ma vie qui s'effiloche
Et qu'un vol de vautours s'agite autour de moi,
Pour garder mon sang froid, je tâte dans ma poche
Un caillou ramassé dans la Vallée des Rois.
Si je mourrais demain, j'aurais dans la mémoire
L'impeccable dessin d'un sarcophage d'or
Et pour m'accompagner au long des rives noires
Le sourire éclatant des enfants de Louxor.
À l'intérieur de soi, je sais qu'il faut descendre
À pas lents, dans le noir et sans lâcher le fil,
Calme et silencieux, sans chercher à comprendre,
Au rythme des bateaux qui glissent sur le Nil,
C'est vrai, la vie n'est rien, le songe est trop rapide,
On s'aime, on se déchire, on se montre les dents,
J'aurais aimé pourtant bâtir ma Pyramide
Et que tous mes amis puissent dormir dedans.
Combien de papyrus enroulés dans ma tête
Ne verront pas le jour... ou seront oubliés
Aussi vite que moi?... Ma légende s'apprête,
Je suis comme un désert qu'on aurait mal fouillé.
Si je mourais demain, je n'aurais plus la crainte
Ni du bec du vautour ni de l'oeil du cobra.
Ils ont régné sur tant de dynasties éteintes...
Et le temps, comme un fleuve, à la force des bras...
Les enfants de Louxor ont quatre millénaires,
Ils dansent sur les murs et toujours de profil,
Mais savent sans effort se dégager des pierres
À l'heure où le soleil se couche sur le Nil.
Je pense m'en aller sans que nul ne remarque
Ni le bien ni le mal que l'on dira de moi
Mais je déposerai tout au fond de ma barque
Le caillou ramassé dans la Vallée des Rois.